La Rochelle - Brive en lever de rideau

Un mois, tout juste, séparent les spectateurs du premier épisode du Top 14. En attendant, les équipes se préparent en coulisses, avant d’entrer en scène. Dans l’attente du lancement de cette nouvelle saison, les acteurs répètent leurs gammes à travers la France. Les Brivistes ont choisi l’île de Ré, cette semaine, pour préparer leur premier match amical contre La Rochelle. Comme une impression de déjà-vu… Et pour cause, les Corréziens n’ont pas changé de programme par rapport à la saison passée. Face aux récents demi-finalistes du Top 14, il sera question pour les coéquipiers de Saïd Hirèche de réaliser leur première répétition générale après une semaine basée sur le jeu. « Après trois semaines de physique, on a enfin pu retoucher le ballon à travers de longues séquences pour travailler dans la fatigue. On a également fait quelques lancements après touches, mêlées, pour que les nouveaux joueurs s’approprient les annonces et les systèmes de jeu. Ce match sera surtout une bonne remise en jambe pour le groupe. On va retrouver ce plaisir de jouer ensemble. »

 Première sortie pour les recrues

Cette rencontre sera également l’occasion pour le public briviste de voir les premiers pas des recrues sous leurs nouvelles couleurs. Les arrivants, venus compléter un groupe déjà bien soudé, doivent apporter un vrai plus à l’équipe de Nicolas Godignon. « Les joueurs recrutés sont de très grande qualité. Tout le monde, que ce soit eux ou nous qui étions déjà au club, avons fait tous les efforts pour les intégrer parfaitement. Je pense qu’ils ont pris conscience de la force du groupe qui règne ici. Ils savent que s’ils ont besoin d’aide, que ce soit sur le terrain ou en dehors, on sera là pour eux », explique Saïd Hirèche, un des fidèles lieutenants du manager corrèzien. Si quelques déchets sont à prévoir lors de cette première répétition, l’important sera pour eux sera de réaliser la prestation parfaite dans trois semaines, face à ces mêmes Rochelais, afin de lancer cette nouvelle saison sous les meilleurs auspices.

 Par Romain Lafon