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Grenade récidive

Par Cédric Cathala
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Publié le Mis à jour
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Deuxième titre national (excellence B) en trois saisons pour les grenadains qui ont trouvé là la formule magique pour aller au bout d’une histoire commune.

Pour juger de la qualité d’une saison rugbystique, il suffit parfois de se pencher sur les chiffres. Ils disent, mathématiquement, froidement la réalité des performances, la longueur et la dureté d’un parcours. Mais, évidemment, ils ne disent pas tout de la vie interne d’un groupe, des éclats de joie, des coups de gueule, des hauts et des bas, des craintes et des espoirs. Ils ne disent pas tout des histoires et des paris insensés que se sont lancés quelques partenaires de tous âges. Alain Requena, coach parmi les coachs, parle de «mecs exemplaires, avec lesquels travailler fut un plaisir. » Et là où il y a du plaisir… Si on tient compte des difficultés de l’équipe première à trouver le point d’équilibre pour mettre en pratique la philosophie de jeu de mouvement portée par les quatre entraîneurs, on mesure d’autant mieux, la satisfaction de voir «La Dos» aller au bout de cette logique de jeu. Pierre Pélissier, un des quatre coachs grenadains : « Sans l’adhésion du groupe à notre philosophie, on ne serait pas allé jusqu‘au titre. Le sentiment d’avoir été dans le vrai est renforcé quand on va au bout. On a montré qu’avec les valeurs et les moyens qui sont les nôtres on y arrive. »

 

Une histoire d'hommes

Et comme on vous parlait des histoires qui se nouent au cœur d’une saison si particulière, en voici une racontée par Alain Requena : « Le déclic qui nous a fait prendre conscience que l’on pouvait aller au bout s’est produit avec le match contre Tournefeuille. Les mecs s’entraînaient trois fois par semaine avec un rendez-vous tous les lundis soir, chez moi. Le rituel était le même : les joueurs arrivaient à 19 heures pile et ils enchaînaient footing - piscine, pâtes au jambon et dodo. à 21 heures pétantes, ils étaient tous au lit. Ça a duré un mois et demi Les hommes qui, sur le terrain, ont gagné ce titre, ont donné corps à un projet, mit un point d’honneur à achever une carrière, déjà longue avec panache, à l’image du capitaine Julien Mazzer, d’autres ont entamé la leur de la plus belle des manières avec désormais, dans un coin de la tête, la certitude qu’ici et maintenant tout est possible. Il ne reste plus qu’à capitaliser pour l’avenir sportif et humain sur ces amitiés liées au cœur d’une saison hors du commun.

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