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Chevalier le Nivernais

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Il a toujours joué au rugby à l’USON. Avant de reprendre, plus tard l’exploitation familiale, le véloce ailier veut courir à toutes jambes en Pro D2.

Baptiste aux yeux verts, Chevalier de Nevers. Né en 1992 dans la cité ducale, il débuta l’ovale à 6 ans. Après une pause de trois années, il réintégra la maison azur et or sous le maillot des cadets et le voilà dans le groupe appelé à faire briller le blason de sa cité en Pro D2. Prendre du plaisir en pratiquant sa discipline de prédilection constituait un leitmotiv pour ce futur exploitant agricole. Mais avant de rejoindre la ferme de sa famille, à Magny-Cours, haut lieu de la vitesse, il exploitera en tant que rugbyman, ses qualités décelées par ses entraîneurs, dont… La vélocité.

« Pascal Savre m’avait encouragé à persévérer dans le rugby. Puis son fils Thomas et Nicolas Gomez m’ont dit espérer me voir gravir les échelons. Monsieur Dumange m’a donné l’opportunité d’intégrer le groupe pro. » Baptiste ne s’enflamme pas, même si une grande détermination transpire de son discours. « C’est désormais mon métier. Je dois m’adapter à l’élite et aux objectifs fixés par le club. J’ai vécu une saison fabuleuse en réserve, avec le bouclier de Nationale B au bout, en 2015. Puis j’ai participé à l’inoubliable victoire contre Chambéry. Mes plus beaux moments sportifs. » Plongé dans le bonheur de toute une ville, le fils d’Alain, qui lui aussi porta la tunique jaune et bleue, savoura tout particulièrement cette allégresse.Sorti sur une civière, à Tarbes, en début d’exercice, il ignorait le prochain rendez-vous avec la guérison. « J’ai été victime d’une désinsertion des ischio-jambiers droits. Je me suis fait opérer à la Clinique du Sport, à Paris. J’ai tout fait pour vite revenir. » Avec l’aide de Maxime Mouttet, un des préparateurs physiques, il gagna deux mois sur les prévisions.

La vitesse, toujours. Et l’opiniâtreté inculquée par papa. Discret derrière ses yeux verts, Baptiste de Nevers sait qu’il aura l’occasion de faire parler ses jambes de feu en Pro D2. Ne serait-ce que pour faire plaisir à ses parents et ses sœurs, Juliette, vétérinaire, et Élodie, qui a passé le bac. « Pour elle aussi, c’était un beau challenge. »

 

Par Antoine Deschamps

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