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Jérémy Davidson – Rory Teague : « plus rigoureux dans les détails »

Par midi olympique
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    Jérémy Davidson – Rory Teague : « plus rigoureux dans les détails »
Publié le Mis à jour
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L'un est Irlandais et en charge des avants de l'UBB. L'autre est anglais et succède à Emile N'tamack au poste d'entraîneur des lignes arrières. Jérémy Davidson et Rory Teague ont répondu en français à leur premier interview commun, quelques jours après la reprise de l'entraînement.

Premier pas :

Cela se passe très bien. On est arrivé avec beaucoup d'enthousiasme ensemble pour construire une bonne équipe de staff et après une bonne équipe de joueurs. Cela fait plaisir après les vacances de se retrouver, de commencer à bosser, à échanger des idées, de commencer à se connaître et à connaître les joueurs. Bien sûr, il y a beaucoup de joueurs qui vont arriver : des nouveaux, des internationaux, des moins de 20, mais déjà, on a pu commencer à bosser avec ce groupe. 

Vous vous connaissiez déjà ?

Jérémy Davidson : Oui, on se connaissait un petit peu. En fait, Rory a joué à Aurillac avant que je sois entraîneur là bas. On ne se connaissait pas trop. Rory, vous deviez participer à la tournée avec l'équipe anglaise, mais finalement vous êtes ici... Rory Teague : « Il était important pour moi de venir à Bordeaux. Je suis heureux de travailler avec Jérémy, le staff et les joueurs. Surtout, c'est un club avec beaucoup de potentiels.

Comment cela est perçu en Angleterre ?

Rory Teague : Je ne sais pas. Tout le monde se pose peut-être la question pourquoi j'ai pris une telle décision, mais je ne pense pas à cela. Ce qui m'a séduit, c'est l'opportunité de travailler chaque jour avec une équipe parce qu'avec une équipe nationale, tu travailles juste pour le Tournoi Et pour moi qui suis un jeune entraîneur, c'est très important. 

Vous connaissiez déjà Joe Worsley, l'entraîneur de la défense ?

Jérémy Davidson : Je le connaissais un peu en ayant joué contre lui. Je pense que Rory le connaissait un petit peu lui aussi. C'est un atout pour moi et tout le staff d'avoir Jacques qui est déjà là avec beaucoup d'expérience et Joe qui connaît bien le club, qui a fait du très bon boulot depuis un moment et qui connaît tous les joueurs. Donc, c'est un très bon atout pour nous. Et après, Rory. Il travaillait quand même avec l'équipe d'Angleterre. Ils sont pas mal en ce moment (sourire) Et Son boulot était aussi de visiter chaque club en Angleterre et travailler avec des postes différents. Donc, il amène beaucoup d'expérience et de connaissances. Donc, c'est super de travailler ensemble tous les jours. Entraîneur, c'est comme tous les jours à l'école, on apprend toujours quelque chose.

Vous êtes impatients d'avoir tout le monde sous la main ?

Jérémy Davidson : Bien sûr, on regarde les matchs de l'équipe de France, des Barbarians et des moins de 20 ans. Cela nous permet de voir nos joueurs et cela nous donne des idées pour la suite.

Vous connaissiez quoi de l'UBB, Rory ?

Rory Teague : Je connaissais le club quand il jouait en Pro D2 quand j'étais à Aurillac et à Grenoble. C'est un club avec un bon état d'esprit, la bonne attitude pour travailler.

Vous avez quitté le top 14 en 2011. Qu'est-ce qui a changé ?

Rory Teague : Ce qui a changé en Top 14, c'est la vitesse de jeu, c'est plus rapide et le physique. Les joueurs avancent, car tout le monde travaille avec des préparateurs physiques et ils sont mieux préparés. Le championnat français est dur et fait partie des meilleurs championnats du monde, car il y a de nombreux grands joueurs et cela progresse chaque année.

Quels regards portez-vous sur les phases finales du Top 14, avec ce jeu avec beaucoup d'impact ?

Jérémy Davidson : je pense que cela dépend du profil des équipes. Quand on voit Toulon-Clermont, ce sont des « golgoths ». Alors, il y a beaucoup de défis physiques. Cela dépend aussi de la philosophie des entraîneurs, ce qu'ils veulent mettre en place et aussi de l'équipe adverse. Mais cela peut évoluer aussi au cours de la saison. Si l'équipe est bien entraînée, on peut voir plus de jeu et on peut exploiter le ballon, d'une meilleure façon.

Justement quelle est votre philosophie de jeu ?

Jérémy Davidson: « Déjà, je pense que dans le staff, on veut être beaucoup plus rigoureux dans les détails, être plus rigoureux avec le ballon et après, chacun amener des détails de rigueur pour faire avancer l'équipe. On va voir où on arrive, quel type de jeu. Nous sommes en train de voir tous ensemble comment on va jouer et le mettre en place. Après on verra. 

Va-t-on retrouver le style de jeu anglais ?

Rory Teague et Jerémy Davidson : « Non, on veut garder les bonnes bases de l'UBB. On ne veut pas changer la philosophie du club, l'histoire du club : bonne en attaque et voulant jouer. On veut changer l'intensité et les détails et améliorer tout cela.

La saison dernière, l'UBB a fait une saison moins bonne que les années précédentes. Est-ce que vous sentez une grosse attente pour cette saison ?

Jérémy Davidson: en ce moment, on a 14 joueurs sur le terrain. On vient d'arriver cette semaine. On attend de voir tous les joueurs ensembles et voir où on peut amener cette équipe, quel niveau d'exigence on peut avoir. L'année dernière, le championnat français était très très serré. Je pense que l'UBB aurait pu se qualifier même à l'avant-dernière journée, pour les phases finales. Cela montre le niveau de concurrence qu'il existe dans ce championnat.

 

par Jean-Yves Saint-Céran

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