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Avec « deux poules de la mort »

Par midi olympique
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    Avec « deux poules de la mort »
Publié le Mis à jour
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Jeudi dernier à Neuchatêl, l’EPCR organisait les tirages au sort de futures poules de la coupe d’Europe 2017/2018. Hormis Toulon, qui semble avoir hérité de la poule la plus abordable, les clubs français n’auront pas la tâche facile en Champions Cup.

Après le sacre du Top 14 et l’euphorie clermontoise de la semaine passée, seul un cataclysme pouvait faire redescendre les jaunards sur terre. Ce cataclysme, s’est produit. Il provient encore des Saracens. Oui, encore. Pas gâtés au tirage, les hommes de Franck Azéma ont hérité de la «poule de la mort», où ils seront opposés au double tenant du titre londonien, pour un remake de la finale écossaise de cette année qui fait saliver d’avance. Les Auvergnats devront aussi lutter avec les gallois des Ospreys et les « Saints » de Northampton. Justement, pour Neil McIlroy, team manager de Clermont, il serait fauter que de penser que la poule se jouera seulement entre l’ASMCA et les Sarries : « Chaque année, la phase de poule est plus relevée, tout comme dans les compétitions domestiques. On connaît très bien les Saracens et je suppose que les deux équipes sont déçues de se retrouver si tôt dans la compétition. Mais c’est ainsi et il faut aussi signaler que les Ospreys et les Saints seront de redoutables adversaires. » Autant dire que la mission s’annonce ardue, surtout quand on sait que seuls les premiers de poule et les trois meilleurs deuxièmes se qualifieront pour les quarts de finale... Il va y avoir des déçus. Obligatoirement. L’autre équipe française à se trouver dans une posture délicate n’est autre que Montpellier. Le MHR bataillera dans la poule 3 aux côtés d’Exeter, champion de Premiership en titre, Glasgow et le Leinster, demi-finaliste de la précédente édition. L’affaire ne sera pas si simple et nous pourrions presque parler de « poule de la mort » numéro 2. Vern Cotter, le nouveau coach héraultais qui effectuera son retour sur le sol français après l’expérience vécue à la tête du XV du Chardon, aborde la compétition avec méfiance : « Les quatre équipes pourront prétendre à la qualification et il faudra tout donner pour être à la hauteur à chaque match. Le Leinster avait d’ailleurs posé de gros problèmes à Montpellier la saison dernière ».

Racing 92 et Castres à la relance

Qualifiés pour la grande Coupe d’Europe l’an dernier, les deux clubs avaient été les mauvais élèves français en finissant respectivement derniers et avant derniers de leur poule. Cette fois reversés dans la poule 4, le Racing 92 et Castres auront à cœur de se hisser au moins en quart de finale. Pour cela, ces deux formations devront se défaire du Munster et des Leicester Tigers. Sèchement sorti par Clermont en quart de final de Champions Cup, Toulon est, pour ainsi dire, la seule équipe française à être épargnée par les « grosses cylindrées ». Les Varois seront confrontés à Trévise, la seule province italienne, Bath et retrouveront sur leur route les Llanelli Scarlets. Enfin, La Rochelle, qui avait étonnement quitté la Challenge Cup en demi-finale après une défaite à domicile face à Gloucester, fera son grand baptême du feu au plus haut niveau européen après une première place assurée à l’issue de la saison régulière de Top 14. Les Rochelais, croiseront le fer avec les Wasps, l’Ulster et les Harlequins. Pas des plus facile pour une première, mais pas de quoi freiner les ardeurs maritimes : « On ne manque pas d’appétit, insiste le directeur général, Pierre Venayre. Maintenant, il ne suffit pas de rentrer dans la Champions Cup, il faut bien s’y comporter et y exister. » A l’instant de la découverte, le Stade rochelais, surprise de la saison qui s’est achevée avec deux demi-finales perdues en championnat et en Challenge européen, va découvrir la Champions Cup, compétition qui ne supporte aucune défaillance. Compétition qui ressemblesouvent à un boulet pour les formations en manque d’expérience et d’effectifs assez solides pour exister sur les deux tableaux.

Par Tom Monaci

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