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Colomiers espoirs : Entre regrets et soulagement

Par midi olympique
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    Colomiers espoirs : Entre regrets et soulagement
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Les détails se payent comptant. A Lyon, les espoirs columérins en ont fait l'amère expérience. Et ce, au coeur d'une première demi-heure manquée. Dans cette tempête, les partenaires de Stéphane Onambélé ont pourtant su réagir. L'espoir d'un exploit tenant même soixante-dix-huit minutes. 

Choisir sa sortie est un privilège. De ceux, dont les espoirs de l'US Colomiers Rugby n'ont pu profiter cette saison. A Lyon samedi, les Haut-Garonnais ont en effet apposé le point final de leur aventure. Et ce, sur une ultime défaite (36-24). "Nous avons réalisé une première demi-heure catastrophique, avec trois essais et vingt-et-un points donnés. Il est difficile dès lors de gagner un match, d'autant plus avec une conquête peu performante. Cela reflète malheureusement notre saison, via des travers dans lesquels nous sommes retombés" décrypte Thierry Barbière, co-entraîneur avec Christophe Pigozzo. Soit le pire des scénarios possibles, qui plus est sous une pluie permanente. Dans ces conditions, Colomiers a pourtant eu le mérite de ne pas fermer le jeu. Là encore, en pêchant parfois dans la finition. "Vous savez, ces coups que nous concrétisons pas, sont un exemple de nos difficultés. Nous avons certes eu les ballons pour marquer, mais nous avons pêché dans le détail. Il y a ainsi eu un ou deux en-avant, de même qu'un deux contre un oublié. Cela est dommageable car un coup était à faire, face à cette équipe lyonnaise". Suffisant pour obliger le staff columérin, à hausser le ton à la mi-temps. Histoire de créer un électrochoc, quelques minutes après l'essai de Loïc Jordana. Le pilier étant à la conclusion d'un ballon porté, relançant l'USC (22-3, 30e puis 22-10, 40e). "J'ai dit aux joueurs, qu'ils étaient en train de foutre en l'air, le travail de ces deux derniers mois. Ils ont certainement été vexés et ont su réagir, avec la force mentale qu'ils ont affiché tout au long de la saison. Prendre une fessée aurait été dommageable". 

Au nom de la réaction

De fessée, il n'y a pourtant point eu. Bien au contraire, dans un duel où Rhodaniens et Haut-Garonnais se sont rendus coup pour coup. Les seconds tenant même le bonus défensif, jusqu'à deux minutes de la fin (29-24, 76e puis 36-24, 78e). "Nous avons été capables de produire de belles choses, dans le sillage d'une conquête alors performante. Le banc nous a également apporté et à la fin du match, Pascal Peyron est venu nous voir pour nous féliciter. Il nous a dit qu'il avait pris du plaisir, en voyant ce que nous avions essayé de produire" souligne Thierry Barbière. Un hommage tout sauf anodin, pour le technicien columérin. Et ce, même si les plus pragmatiques retiendront que l'USC n'a pas gagné dans ce play-off. Ses deux meilleurs résultats restant deux matchs nul, décrochés face à Grenoble (18-18) et Aurillac (13-13). "Finir cette saison est un véritable soulagement, au vu de l'usure mentale qu'ont eu les joueurs. Ils ont cependant eu le mérite de se resserrer et de ne rien lâcher, pour bien finir leur histoire. Après la rencontre, ils ont d'ailleurs immédiatement souhaité rentrer sur Toulouse, pour passer la soirée ensemble". Entre copains, tout simplement. 

par Corentin Vaissière

 

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