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Nagusa : « L’heure de nous tester »

Par midi olympique
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    Nagusa : « L’heure de nous tester »
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Le meilleur marqueur d’essais de l’histoire du club (75 essais) explique les raisons de sa prolongation de contrat et se livre sur le choc de dimanche.

Pourquoi avez-vous décidé de prolonger l’aventure à Montpellier jusqu’en 2020 ?

J’ai choisi de prolonger à Montpellier car ma vie ici me plaît et ma famille est heureuse. Et puis, le président Altrad a été très patient et a eu foi en moi. Après tout ce que j’ai fait, il me semblait que la bonne chose à faire était de rendre cette même fidélité au club. Je veux finir ma carrière à Montpellier, mon seul club en France.

 

Vous avez pourtant longtemps hésité…

C’est vrai, car ils y avaient plusieurs clubs qui voulaient m’attirer : Toulon, Clermont, le Racing, l’UBB, et d’autres, qui souhaitaient me recruter à partir de 2018 (certains étaient aussi prêts à racheter sa dernière année de contrat), mais je suis trop heureux ici. Le club a déjà fait tant pour moi depuis sept ans et fait encore beaucoup. Dimanche dernier, il a permis à notre association (French Fidjian) d’utiliser une salle pour prier. Tous nos proches, des joueurs d’Agen, d’Aix, de Brive ou de Carcassonne étaient-là. Même notre pasteur, venu spécialement de Londres !

 

Vos soixante-sept jours de retard en début de saison, votre absence sur le maillot collector du club… Tout cela est donc désormais pardonné et oublié ?

Ça reste du passé. Moi, je veux être heureux dans le présent. Et si le club décide un jour d’éditer un autre maillot souvenir, je suis certain qu’ils y mettront mon nom. Ça n’apporte rien d’être fâché.

 

Vern Cotter compte-t-il sur vous pour l’an prochain ?

Je pense car il a fait partie du processus qui a mené à ma prolongation de contrat. Il a indiqué au président quels joueurs il souhaitait voir rester. Et je suis heureux qu’il me veuille, ainsi que M. Altrad.

 

Dimanche, le MHR passera-t-il son plus gros test à La Rochelle ?

Certainement. Ce qui est sûr, c’est qu’on se déplace avec l’envie de se tester face au leader du Top14. Ce rendez-vous doit nous apporter des certitudes car nous rentrons dans la dernière ligne droite et il n’y a donc plus de place pour les erreurs. Ce sera comme un match de phase finale et nous voulons le remporter pour rester dans le Top 2 et accéder aux demi-finales.

 

Les dynamiques opposées des deux équipes (deux défaites consécutives pour La Rochelle, trois victoires pour le MHR) jouent en votre faveur…

Je le vois plutôt dans l’autre sens : La Rochelle a perdu deux matchs consécutifs, dont une demi-finale de coupe d’Europe à domicile, et je pense donc qu’ils vont revenir plus forts et plus déterminés. En arrivant à gagner dix matchs d’affilée cette saison, ils ont montré qu’ils étaient une équipe spéciale, avec beaucoup de caractère.

 

L’équipe de La Rochelle vous impressionne-t-elle ?

Cette formation possède un paquet d’avants qui a un gros impact dans le jeu courant et la touche comme la mêlée, sont également performantes. Et puis, il y a beaucoup d’individualités talentueuses : James et son expérience pour contrôler le jeu, des joueurs comme Vito et Lacroix ou les Fidjiens, Botia, Murimurivalu et Qovu. Ce sera un gros défi de les contenir, car ils peuvent créer quelque chose à partir de rien et quand ils sont alors meilleurs niveaux, ils portent leur équipe. 

 

Propos recueillis par Julien Louis

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