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Attrapez le drapeau

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Ludique et facile à mettre en œuvre, le jeu au flag est appelé à se développer. C’est le souhait du couple Barthe, qui porte ce jeu de rugby différent mais pas dénué d’intérêts à bout de bras depuis ses débuts.

Samedi dernier, se tenait l’élection du futur président de l’Association française de jeu au flag. Selon toute vraisemblance, c’est Alain Barthe qui sera amené à présider aux destinées de ce sport émergent en France, que lui et son épouse Marie-Claude ont fait venir dans l’Hexagone depuis l’Australie. Né en 1992 sur la grande île du bout du monde, Alain et Marie-Claude Barthe ont découvert ce jeu à la fin des années 1990. Dès 1999, ils l’ont implanté en France en créant le club de Limoux, le premier du genre sous nos latitudes. En effet, Alain devrait prendre la suite de son épouse à la tête de l’AFJF après que celle-ci a décidé de ne pas se représenter malgré 100 % des voix lors l’assemblée générale élective.

Développer le jeu

Mais au fait, le flag, c’est quoi ? C’est un sport individuel qui reprend les codes du rugby. À la différence près que tous les contacts sont proscrits et qu’on ne marque pas d’essai en aplatissant le ballon dans un en-but mais en franchissant une ligne de marque et en levant le ballon au ciel. Un peu à l’image de ce qui se fait au football américain avec les « touchdown ». Pour mettre fin à une phase de jeu offensive, il suffit aux défenseurs d’arracher l’un des deux « flags » (petits drapeaux), portés par les attaquants à la ceinture. Ce sport particulièrement ludique peut être pratiqué par tous, dès l’âge de 6 ans et permet à des équipes mixtes et intergénérationnelles de s’affronter. Les perspectives d’évolution et de développement sont immenses tant les contraintes pour pratiquer sont inexistantes. Alain et Marie-Claude Barthe se battent désormais pour faire connaître ce jeu à un maximum de personnes. « Pour le moment, nous sommes moins de 1 000 participants « compétition ». En revanche, nous sommes environ 10 000 pratiquants « loisirs » (au moins trois fois par an, N.D.L.R.). Nous comptons 22 associations. Nous avons besoin de grandir et nous voulons grandir. Nous ne sommes pas contre un partenariat avec une autre Fédération. Nous sommes ouverts à tout mais voulons garder notre identité. » Cet appel du pied est clairement destiné à la Fédération quinziste, les relations entre « flag » et rugby à XIII étant brouillées (madame Barthe siégeait en effet chez les treizistes qui n’ont pas voulu aider le flag). « La blessure est trop profonde », évoque Alain Barthe. Les personnes désireuses de découvrir un jeu vraiment amusant et facile à pratiquer, sans contrainte ni risques de blessure seraient bien inspirées de s’essayer au flag. Le coup de foudre est quasi garanti !

Par David Bourniquel

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