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Perpignan dans la douleur

Par midi olympique
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    Perpignan dans la douleur
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Au terme d'une partie accrochée, Perpignan s'impose face à Biarritz (17-8). L'USAP revient à quatre point du podium. 

LE MATCH : Perpignan a connu de meilleurs jours

De l’enjeu, de la tension, et des approximations. Voilà de quoi résumer cette rencontre entre deux vieux compagnons d’infortunes. Aimé-Giral célébrait ce jeudi soir le mur des légendes, Perpignan-Biarritz s’imposait alors comme l’affiche idéale pour symboliser le passé du club catalan. Et surtout de deux clubs aux destins mêlés. Descendus la même saison dans l’antichambre du rugby français, l’USAP et le BOPB éprouvent les plus grandes peines de monde à amorcer leur remontée en Top 14. Mais comme à chaque fois sur la pelouse perpignanaise, Catalans et Basques ont laissé les sentiments dans les vestiaires. Pour preuve, ce score de 3-3 à la pause, au terme d’un premier acte on ne peut plus terne. Les Biarriots sont dans le coup, à défaut d’être tueurs malgré une possession de balle sans conteste. Les Sang et Or s’arcboutent eux en défense et concrétisent grâce au pied de Carlisle leur seule pénalité tentée des 40 premières minutes. Le BOPB a semble-t-il laissé passer sa chance, Vilaceca manque d’assener le premier coup de massue sur la tête des basques, mais lâche le ballon dans l’en-but juste avant de rentrer aux vestiaires. Mathieu Acebes, auteur de nombreuses approximations lui aussi, tire cependant les enseignements de son 2e ligne et vient libérer Aimé-Giral à deux reprises. La suite et fin ? De trop nombreuses pénalités de part et d’autres pour permettre aux Basques d’inverser la tendance. Et ce malgré la réplique instantanée de Kylan Hamdaoui.

Après trois succès à près de quarante points sur sa pelouse, l’USAP a enfin trouvé du répondant. Mais Biarritz a cédé dix minutes de flottement à l’entame de la seconde période. Dix minutes de trop. Perpignan garde un infime espoir de voir les phases finales. Pour le BO, un point de bonus défensif aurait été le bienvenu.

 

L'ESSAI DU MATCH : 46e minute, Acebes fait sauter le verrou

Il est venu libérer les 7 529 spectateurs d’Aimé-Giral. Habitués aux victoires fleuves cette saison, les spectateurs catalans étaient crispés à la pause. Loin, très loin de ses standards habituels, la co-meilleure attaque à domicile du championnat a longtemps buté sur le rideau défensif des Basques. Patrick Arlettaz a semble-t-il distillé ses consignes à la pause, et Tom Ecochard en a fait la parfaite application. D’une pénalité rapidement jouée sur ses 22 mètres, le demi-de-mêlée a mis le feu aux quinze joueurs biarrots. C’est encore lui qui est venu écarter au large pour un ultime temps de jeu décisif. En bout de ligne, un Mathieu Acebes seul ou presque n’avait qu’à conclure et débloquer le sort de la rencontre.

 

L'HOMME DU MATCH : Mathieu Acebes

L’ailier de l’USAP ne s’est pas arrêté là. Bis repetita dix minutes plus tard. Une relance rondement bien menée par les Catalans et conclue par un Mathieu Acebes encore en cannes sur plus de vingt mètres. Sous les poteaux, l’ancien Palois a planté son septième essai de la saison (une performance inédite dans sa carrière) et s’est offert un doublé. L’ailier Sang et Or s’est surtout montré omniprésent sous les ballons, et malgré quelques pertes de balle, s’est révélé comme l’éclair d’une une soirée tristement embrumée.

par Emilien Vicens

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