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Au-delà des obstacles

Par midi olympique
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Rugby Féminin : Pour que leur rugby perdure, les “Pumb’ass“, féminines du RC Béarnais déploient une énergie folle.

Derrière une rugbywomen pratiquante se cache le plus souvent une vocation familiale. Lucie Pochelu n’échappe pas à la règle. Son grand-père à joué au rugby, son père aussi et son frère Thomas à parcouru une jolie carrière d’ouvreur, de Mauléon à Lannemezan en passant par Pau, le Métro, Colomiers et Graulhet. Au RCB qui regroupe les entités de Salies-de-Béarn, Sauveterre et Puyoo, Lucie évolue en deuxième ligne et s’est engagée avec trois coéquipières dans l’équipe dirigeante du club, là où se préparent les matchs du week-end et les déplacements. « J’ai trois enfants, indique-t-elle, dont deux jumelles de 12 ans qui sont à l’école de rugby. Je conçois le rugby comme un sport d’équipe qui doit générer du plaisir et nous avons justement un club familial et un bon groupe de copines. » Les «Pumb’ass» créées en 2009 à partir d’un appel via le réseau Facebook à venir tenter l’aventure du rugby féminin à Salies-de-Béarn, se heurtent à quelques difficultés qui ne les découragent pas pour autant.

Sondage par réseaux sociaux

L’entente de trois communes aurait pu favoriser le développement mais les choses ne sont pas aussi simples. Le mérite des filles du RCB n’en est que plus grand quand elles affrontent la pénurie d’effectif et qu’elles réalisent chaque semaine des sondages sur les réseaux sociaux afin d’indiquer à l’entraîneur Alain Lafitte le nombre de présentes à l’entraînement. Il faut alors une détermination admirable et les Béarnaises possèdent cette valeur. « Le nombre de joueuses participantes aux entraînements fluctue en fonction des obligations professionnelles et familiales de chacune, souffle Lucie Pochelu. Dans ces conditions il est difficile de mettre en place des ateliers. Il est très compliqué d’avoir un effectif suffisant mais nous arrivons quand même à 22-23 joueuses. » Courageuses et volontaires la capitaine Mathilde Cazanave et ses coéquipières ne boudent pas leur plaisir même si cette année elles n’ont pas de perspectives de qualification. L’objectif est tracé, elles veulent se maintenir en Fédérale 2 et poursuivre l’intégration de nouvelles qui doivent apprendre les bases. Lucie Pochelu avait annoncé son intention de mettre un terme à la compétition mais l’esprit de sacrifice l’a rattrapée : « Je me devais de dépanner. Plusieurs anciennes qui avaient arrêté sont aussi reparties. Nous tenons tellement à notre équipe. » Elles visent le milieu du tableau pour le plaisir du jeu… sans la pression.

Par Gérard Piffeteau

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