Débloquer le compteur

Du point de vue des résultats, la saison 2016-2017 du Grenoble université club (GUC) ressemble beaucoup au cru 2015-2016. Longtemps à zéro point la saison dernière, les Grenobloises avaient décroché un match nul contre Nanterre. Cette année, elles ont perdu leurs onze premiers matchs ne récoltant que trois bonus. « On a l’impression de revivre la même chose au niveau des résultats. Par contre les scores sont moins lourds, il y a une forte progression. L’année dernière, on prenait 50 points, cette année, 20 ou 30, précise l’entraîneur Olivier Hoen. Et on aurait déjà dû gagner au moins deux matchs (La Valette et Nanterre, N.D.L.R.). On passe à côté. C’est peut-être la spirale des défaites qui fait que mentalement c’est compliqué. Quand il y a des matchs accrochés qu’on doit basculer et marquer des points, on ne le fait pas. » Une situation qui forcément a des répercussions sur le groupe. « Ça fait un an et demi qu’on ne gagne plus, sauf les matchs amicaux contre des divisions inférieures. On est tellement passé près de certaines victoires qui nous tendaient les bras que la déception est encore plus forte. Il y a une lassitude. C’est compliqué à gérer, mais les filles se sont toujours battues », souligne Olivier Hoen.

UNE TRÊVE MALGRÉ TOUT STUDIEUSE

Depuis le dernier match à Chilly-Mazarin le 15 janvier, il a fallu gérer la longue trêve qui prend fin ce week-end. « On n’a pas relâché nos efforts malgré notre classement, indique le coach du Guc. On travaille pour essayer de gagner un, voire deux matchs sur les trois qu’il reste. Les Amazones (derby le 26 mars), c’est inaccessible pour nous. Nanterre (dimanche) et Rouen (le 2 avril) à la maison, c’est plus à notre portée. » La réception de Nanterre, avant-dernier, est sans doute la meilleure occasion de décrocher enfin un succès.

Par Laurent Genin