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Un air de phase finale

Par midi olympique
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    Un air de phase finale
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Dans la poule 3 de la Fédérale 1, Blagnac reçoit Rodez. Les deux équipes sont à la lutte pour la cinquième place.

Passer la cinquième. » Nonobstant les aménagements effectués sur ce que les anciens continuent d’appeler la « RN 88 », Haut-Garonnais et Aveyronnais savent qu’il est vain d’attendre après une place de meilleur sixième national et que le sprint final devra être lancé sans plus tarder. Renseignement pris auprès des autorités compétentes en effet, il y aura bien une pièce rapportée en provenance de la poule « Élite » sur la deuxième grille de départ connotée du point de vue honorifique. Autrement dit, la sixième place équivaut ni plus ni moins qu’à la médaille en chocolat. Quoi qu’il en soit, côté ruthénois, la problématique reste inchangée comme l’explique Arnaud Vercruysse : « Compte tenu des huit points qui nous ont été enlevés, la qualification est un objectif très difficile à atteindre. » Ce qui était moins le cas l’an passé lorsque ses protégés et ceux de Jean-François Viars - le frère de « (la) Boussole », l’ancien sociétaire du Stade aurillacois champion d’Europe sous la bannière briviste en 1997 - étaient venus expédier les affaires courantes chez un hôte qui n’avait rien à craindre ni à espérer.

Optimisme

Un scénario dont Éric Mercadier ne veut évidemment pas entendre parler. « Nous nous sommes fixé un objectif, et nous allons nous y tenir », affirme le colistier de Christophe Deylaud. Un optimisme du meilleur aloi tant le remarquable spécialiste du petit périmètre passé par le Castres olympique n’en finit plus d’arpenter les locaux de l’infirmerie : « Se mettre la pression n’apporte rien, car celle-ci n’existe qu’à travers quelque chose que l’on se met soi-même. Mieux vaut se comporter en compétiteurs, après tout, il n’y a pas d’épée de Damoclès suspendue au-dessus de nos têtes. »

Et c’est vrai, à des années-lumière du vieux cliché sur les mercenaires en fin de carrière, le club piloté par Philippe Humery est de plus en plus enclin à privilégier le long terme via la formation des jeunes. Autant de beaux et nobles challenges avant ce derby (midi-pyrénéen de préférence à « occitan ») synonyme de sprint final. Si Saint-Jean-d’Angély vient à l’emporter aux dépens de Valence-d’Agen, des deux protagonistes qui se sont inclinés, eux, à Saint-Sulpice, le vaincu des Ramiers verra certainement le Jean-Prat s’éloigner. Un peu à l’image des véhicules désormais susceptibles de prendre leurs distances avec les poids lourds dans la vallée du Viaur. 

par Philippe Alary

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