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Le Bourhis : « J’ai grandi mais il me reste beaucoup à apprendre ! »

Par midi olympique
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    Le Bourhis : « J’ai grandi mais il me reste beaucoup à apprendre ! »
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5ème joueur le plus utilisé de l’effectif Biarrot, Yohan Le Bourhis revient sur sa prise de responsabilités depuis la blessure de Fortassin en Octobre dernier, et dresse son bilan personnel. 

Avec la blessure de Fabien Fortassin, vous êtes le seul ouvreur de formation. Est-ce que cela engendre une pression supplémentaire ?

Non, je ne ressens pas de pression parce que je pense que j’ai vachement bien été épaulé par Fabien, qui, même étant blessé, m’épaule toute la semaine. On fait des retours vidéo ensemble. J’ai également eu Benoit Baby à la mi-temps qui venait dans les vestiaires me donner deux-trois conseils. Ce que j’apprécie beaucoup c’est que même malgré leurs blessures, ils me font progresser. J’ai une grande reconnaissance envers eux pour ça et j’ai aussi eu David Darricarrère qui m’a vraiment énormément aidé en me disant que c’était à moi de me lâcher sur le terrain, que des erreurs, on en fait tous, et que le but c’est de les corriger rapidement. Il y a la pression d’avant match qui est bonne et c’est à moi de gérer le reste.

 

Justement comment la gérez-vous à ce poste clé qui est celui d’ouvreur ?

Il m’arrive d’être un peu trop stressé, même les veilles de matchs ou deux jours avant. J’essaye de rester calme, de ne pas trop partir dans cette euphorie d’avant match où on est tous très excités. De rester concentré sur ce qu’on m’a demandé à l’entrainement parce que oui, ça passe beaucoup par le 10 aussi. Je ne veux pas entrer sur le terrain et perdre mes moyens, malheureusement ça arrive parfois.

 

Troisième saison en Pro D2 avec le BO. Avez-vous l’impression d’avoir grandi ?

Oui énormément. Déjà le premier match comme titulaire en Pro, je suis sorti à la mi-temps tellement c’était catastrophique. J’ai surtout progressé dans plusieurs secteurs. Quand on rentre dans un stade, on est pris par le contexte et l’engouement qu’il y a autour et on peut perdre certains moyens. Au fur et à mesure j’ai appris à garder la tête froide et à ne me concentrer que sur mon match. Puis physiquement, techniquement, je me rendais compte que le Pro D2 est un championnat extrêmement dur, c’est très relevé. Je remercie le club de m’avoir mis dans le bain pour me faire prendre conscience que le rugby professionnel est un métier très dur. Je pense que j’ai grandi mais il me reste beaucoup à apprendre !

 

Quel regard portez-vous sur votre saison ?

Honnêtement plutôt mitigé. Je suis assez déçu de moi parce que je trouve que j’ai été très irrégulier sur certains matchs et pas bon sur d’autres. Je sais que je ne me fais pas de cadeaux, que le directeur du centre de formation quand on a des retours vidéo ne m’en fait pas non plus, mais c’est pour me faire progresser. Je ne pense pas que je n’ai pas le niveau, mais j’ai encore beaucoup à progresser et rien n’est acquis pour moi. 

 

Vous avez quand même une belle fin de saison à vivre…

Exactement, là-dessus on en est tous conscients. On parle beaucoup avec David Roumieu qui a énormément d’expérience et qui nous fait prendre en compte que faire des demi-finales ou monter en Top 14 c’est énorme, ça reste gravé pendant toute une vie. Il nous fait vraiment comprendre qu’on a la possibilité de faire un truc cette année. 

Propos recueillis par Pablo Ordas

 

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