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Trélissac, un mois de mars décisif

Par midi olympique
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    Trélissac, un mois de mars décisif
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Les Trélissacois vendent chèrement leur peau en élite amateur. Ils sont confiants et enjoués à l’aube d’un mois de mars qui décidera de leur avenir dans la division.

Frédéric Soppelsa est un homme heureux. Le coprésident de Trélissac est fier du parcours de son équipe qui fait mieux que rivaliser avec les cadors de la poule3 de Fédérale 1. Souvent, la victoire fuit, de peu, les Dordognots. Ce fut encore le cas dimanche dernier où les joueurs de Frédéric Soppelsa avaient le ballon de la gagne dans les 22mètres agathois avant de prendre une terrible interception qui a ruiné leurs espoirs de victoire et même de bonus défensif. « Cette division est cruelle. Elle ne pardonne rien. Nous faisons notre apprentissage au plus haut niveau amateur et nous rivalisons avec les meilleurs à défaut de parvenir à les battre. » Frédéric Soppelsa déplore les sept joueurs cadres blessés qui ont manqué à l’appel en cette fin février et avec lesquels il aurait pu espérer grappiller de précieux point. Sans se formaliser sur la neuvième place occupée par son équipe, l’homme se réjouit de voir les « jeunes qui montent » et qui lui permettent d’être compétitif tous les week-ends. Grâce à leur bon intérim, Trélissac est en course pour le maintien, loin d’être largué. À ce titre, son mois de mars s’annonce décisif, puisqu’il recevra Saint-Sulpice-sur-Lèze et Tulle et se déplacera à Saint-Jean-d’Angély et Blagnac. L’homme fort de Trélissac espère bien que son équipe va profiter du retour espéré des blessés pour réenclencher la marche avant et venir pourquoi pas «titiller» l’actuel huitième de la poule, Saint-Sulpice-sur-Lèze. «Nous n’avons pas perdu espoir de nous maintenir sportivement. Nous prouvons qu’avec nos petits moyens, nous sommes dignes de l’élite amateur.»

 

La descente ? Pas une fatalité

En cas d’échec, le coprésident n’en voudrait pas à ses joueurs ni à son staff : « Avoir joué cette année en Fédérale 1 ne nous a pas donné la grosse tête. Nous savons qui nous sommes et d’où nous venons. C’est une magnifique expérience qui, si elle est amenée à s’arrêter, nous servira pour la suite. Descendre en Fédérale 2 ne serait pas une fatalité. Nous saurions assumer comme nous avons su assumer la montée en Fédérale 1. Notre force, c’est de ne pas avoir fait de folie pour jouer en Fédérale 1. Nous n’avons pas lancé de grands projets coûteux sous prétexte que nous parvenions en élite. Trélissac a su raison garder. Nous drainons plus de mille personnes au stade lors de nos matchs à domicile. Même si nous sommes un peu à la peine au niveau des résultats, je maintiens que les raisons de se réjouir sont nombreuses. » Dans le flou quand à l’avenir des poules de Fédérale, Trélissac pourrait même bénéficier d’un coup de pouce de la FFR car il est bien trop tôt pour affirmer qu’il y aura deux relégués dans toutes les poules cette année. Pour rappel, la formule actuelle du championnat est à l’essai pour une saison… Personne ne sait de quoi l’avenir sera fait.

 

Par David Bourniquel

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