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Albert Valentin: « Prendre du plaisir »

Par midi olympique
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    Albert Valentin: « Prendre du plaisir »
Publié le Mis à jour
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Blessé au pied en octobre dernier face à Agen, Albert « Toko » Valentin a fait son retour à la compétition plus de trois mois plus tard à Béziers. Au club depuis 2006, l'ailier néo-calédonien a fait toutes ses gammes dans le club. Devenu un pion essentiel des lignes arrières, il souhaite, du haut de ses 28 ans, apporter encore un peu au club et aux jeunes.

Il a quitté un groupe en pleine bourre pour le retrouver moins serein, moins sûr de son rugby, fébrile. « À décharge, il y a eu pas mal de blessures. Les jeunes ont parfaitement remplacé les cadres », explique Albert Valentin. Et puis l'effet de surprise n'a plus fonctionné. « Avec les jeunes on a su se maintenir dans les sept premiers et c'est quand une bonne performance avec un effectif plus jeune et moins expérimenté que l'an dernier ».

Depuis son retour voici trois semaines, « je sens le groupe beaucoup mieux, tout comme moi. On remonte en puissance ». Et tout comme le groupe, Toko se sent bien « et j'espère faire un bon match ce soir. De toute façon, cela ne sert à rien de se prendre la tête. Il faut toujours avoir un esprit positif sinon on n'avance pas. ».

Alors « ok les cadres ont été blessés, ok les jeunes font ce qu'ils peuvent, mais on prépare aussi l'avenir. De toute manière, la qualif a été remise en cause après la défaite d'Oyonnax. Cela ne sert à tien de se mentir. Mais tout est encore jouable car nous ne sommes qu'à deux victoires du Top 5 ».

L'ailier cantalien veut y croire, mais pour cela « il faut prendre les matches un par un et commencer déjà par gagner contre Carcassonne. Ce ne sera pas facile, comme tous les autres matches d'ailleurs. Mais ça, on le sait. On va donc s'accrocher et prendre tous les points qui se présentent ».

Aujourd'hui « coincé entre deux générations », Toko prend de la bouteille au niveau rugby. « Je prends beaucoup de plaisir à évoluer avec les jeunes, j'essaye de leur apporter mon expérience pour qu'ils progressent aussi. Mais je sais aussi que j'ai encore des années devant moi et si je suis toujours autant en forme, les jeunes devront s'accrocher pour me piquer la place. Pour dégager le vieux, il faudra cravacher » rigole-t-il.

par Jean-Marc Authié

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