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Le Racing au forceps

Par midi olympique
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    Le Racing au forceps
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Les Racingmen n'ont jamais réussi à dominer une équipe de Brive entreprenante, mais trop approximative. Au final, le champion de France en titre s'impose 33-25.

Le résumé du match

Brive peut nourrir quelques regrets. Les hommes de Godignon ont pesé sur la rencontre. Techniquement, leur jeu après contact a parfois réussi à faire des dégâts dans la défense du Racing 92. Malgré leur début de match catastrophique - 5 pénalités concédées en seulement 14 minutes et 5 en-avant commis sur la même période, ont causé un retard immédiat de 13 points sans que le Racing 92 ne force son jeu - les Corréziens étaient parvenus à revenir dans la partie. Et en inscrivant un superbe essai par le pilier remplaçant Asiehvili dès le retour des vestiaires, ils avaient réussi à prendre le score pour la première fois de la partie (13-15). Mais ils ont été repris immédiatement. Sur une pénaltouche, en réponse à leur essai, ils se sont fait châtier une première fois par un maul destructeur du Racing (20-15). Leurs approximations les ont repris ensuite (12ème pénalité sifflées contre eux à la 60ème). Et le Racing a pu reprendre le contrôle de la partie, jusqu’au deuxième essai de Nakarawa (65e, 30-18). Brive n’a pas lâché, mais le Racing est parvenu à contrôler la partie. Brive a eu le dernier mot toutefois, en inscrivant un dernier essai inscrit par Guillaume Ribes sur la sirène. Cet essai transformé a porté les Corréziens à proximité du bonus défensif sans qu’ils puissent le décrocher (33-25). Sans ce début de match…

 

L’essai du match

Il a été inscrit par le centre de Brive Sevanaia Galala, à la 29ème minute. Brive était mené par 13 points à rien. Les fautes de main nombreuses, et les pénalités concédées, très nombreuses - 8 pénalités sifflées contre Brive en première mi-temps - avaient exposé les Corréziens, et les empêchaient de développer leur jeu. Jusqu’à cette action tranchante de la 29ème minute, sur laquelle l’ailier fidjien Benito Masilevu s’est particulièrement distingué. C’est lui tout d’abord qui a créé une brèche par un déboulé de 40 mètres sur son aile gauche. L’action a rebondi sur le grand côté avant de revenir vers Bézy sur le petit côté. D’une longue passe sautée, l‘ouvreur briviste a de nouveau sollicité son ailier, qui d’une accélération à 10 mètres de la ligne, a fixé deux défenseurs. Il a fini le job par une passe après contact à une main entre les deux Racingmen, à destination de son centre décalé, finissant l’action par un plongeon dans l’en but. Brive a réduit l’écart sur ces deux exploits.

 

Le tournant

C’est le deuxième essai de Leone Nakarawa (65e). Le score était encore serré (23-18). Brive poussait. Mais à la suite d’une mêlée et d’une simple action en première main, Brive a cédé. Le centre Sevanaia Galala a manqué son placage sur Brice Dulin. La petite échappée de l’arrière a permis à son équipe de bénéficier d’une avancée dans les 22 mètres. Une libération rapide pour Vulili venu à hauteur du rugby a fini de mettre un grand bazar. Sur le ruck, le grand Nakarawa a pris le ballon pour une échappée gagnante dans l’axe. Avec la transformation de Hart, le Racing 92 s’est échappé (30-18).

 

L’homme du match

Ils sont plusieurs à s’être distingués dans cette partie. Le flanker du Racing 92 Sootala Fa’aso’o a fait étalage de sa puissance et de son dynamisme à chacune de ses interventions. L’ailier Benito Masilevu a régalé sur son aile, en attaque comme en défense. Mais la palme de l’intervention la plus spectaculaire est revenue à Juan Imhoff. L’ailier international argentin a été impliqué à deux reprises sur une relance de son équipe pour sortir de son en but. Sur la première, mal servie dans la ligne, il a pris un énorme tampon. Et c’est comme par magie qu’on l’a retrouvé 5 secondes plus tard, déjà relevé, frais et dispo, au soutien de Brice Dulin qui venait de trouver une brèche. Accélération, défense déposée, feinte de course extérieur et retour intérieur : il sera croqué 50 mètres plus loin, à la suite d’un numéro dont il a le secret.

 

Les meilleurs : Au Racing : Nakarawa, Dulin, Chavancy, Nyanga, Fa’aso’o ;

À Brive : Masilevu, Luafutu, Bézy.

 

Par Guillaume Cyprien

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