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Fédérale 1 Féminine : Un avenir à construire

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Représentantes d’un club historique, les Landaises d'Herm sont à la fois ambitieuses et lucides dans leur évolution.

Dans un passé pas si lointain que les plus jeunes peuvent ne pas connaître, les Hermoises ont décroché six titres nationaux de l’Élite féminine, et elles se sont inclinées trois fois en finale. De plus, 24 joueuses ont porté le maillot tricolore. Le bilan est suffisamment éloquent pour faire des Pachys d’Herm un club historique. Mais les temps ont changé. Aujourd’hui, les Landaises du président Jean-Pierre Lafitte bataillent sans complexe dans le championnat de Fédérale 1, conscientes qu’il n’est pas aisé de surmonter le handicap de quatorze départs à l’intersaison. L’ex manager Katia Bonnot, nouvelle responsable de la commission féminines du comité Côte basque-Landes, y voit une logique du processus de formation : « Des joueuses sont parties à Bordeaux, Bayonne ou Tarbes pour leurs études, mais les filles se sont remobilisées. Elles sont très courageuses, très impliquées, et nos cadettes sont troisièmes, c’est encourageant. » Ce bel état d’esprit, il est illustré par la jeune capitaine Estelle Dougé. La compétitrice avait mal vécu la privation du brassard que les coachs Laurent Séguéla et Olivier Lhandes lui ont rendu.

Faire passer le message

Elle exprimait là une force de caractère qui transpire dans ses propos : « Le capitanat est dur à porter car il y a des plus anciennes, mais quand on est entourée de leaders de jeu on est dans un siège. Les premières fois, à 20 ans, je me suis bouffé les matchs à cause de la pression. J’ai évolué, il faut être capable de faire passer un message par le regard ou la parole. Être respectée sans se prendre au sérieux. » Estelle Dougé et ses coéquipières ont suffisamment de lucidité pour mesurer le palier qui les sépare pour l’instant de l’Armelle Auclair. La présence de nombreuses jeunes femmes du secteur médical oblige à jongler avec les plannings, et deux avants qui ont rejoint Bordeaux sont autant de leaders sur lesquelles la capitaine ne peut plus se reposer. Mais Estelle conserve une vision positive : « Ce qui manque à Herm c’est un débouché sportif qui permettrait de conserver nos joueuses. Attendons de voir ce que va donner le projet de rapprochement avec Dax. L’ambiance de l’équipe est bonne et nous voulons nous qualifier. » Méfiance, les Pachys d’Herm ont maintes fois prouvé qu’elles avaient la peau dure.

Par Gérard Piffeteau

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