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Racing : des hommes se lèvent

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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Viliamu Afatia, Teddy Thomas, Gerbrandt Grobler ou So’otala Fa’aso’o pourraient être les bonnes surprises de la fin de saison du Racing.

Le printemps approche et, au Racing, les hommes sortent enfin de l’ombre. « Chez nous, explique l’entraîneur des trois-quarts franciliens Laurent Labit, les compteurs sont remis à zéro toutes les semaines. Quand on signe au Racing, on ne doit aimer que la victoire. Des joueurs commencent à trouver leurs marques, montrent enfin leur vrai visage et c’est tant mieux. Car ce n’est que de cette façon que nous pourrons réaliser une belle fin de saison et défendre notre titre ». Arrivé du Cap à l’été dernier, le deuxième ligne Gerbrandt Grobler (24 ans) a disputé son premier match en novembre après avoir passé deux ans loin des terrains à la suite d’une suspension pour dopage. Au fil des matchs, lui qui était considéré en Afrique du Sud comme l’un des plus grands espoirs du poste monte en puissance et prouve aux deux Laurent qu’ils ont eu raison de lui tendre la main. Labit poursuit : « Gerbrandt est un jeune joueur qui a fait une connerie et mérite aujourd’hui une deuxième chance. Son potentiel athlétique est impressionnant. […] Ce n’est pas un deuxième ligne tracteur, pas un deuxième ligne sauteur, non plus. Mais il est puissant, rapide, adroit et endurant. C’est vraiment un joueur intéressant. » En l’absence de François Van Der Merwe, toujours handicapé par une fracture de la main, la montée en puissance de l’ancien joueur des Stormers est une aubaine pour le staff ciel et blanc. Et dans l’éventualité où Leone Nakarawa, la star du dernier recrutement francilien, se réveille enfin, le printemps ciel et blanc ne saurait être aussi triste qu’on aurait pu le croire voici deux mois.

Derrière les doubles mètres de la deuxième ligne, So’otala Fa’aso’o (1,93 m et 126 kg) a lui aussi marqué des points contre Bayonne. « On ne connaissait pas ce petit numéro 8, souriait le manager bayonnais Vincent Etcheto après match. On a appris à le connaître… » Auteur de plusieurs charges démentielles dans les rangs bayonnais, l’ancien protégé de Tana Umaga aux Counties de Manukau a démontré pourquoi le Racing et Bordeaux-Bègles étaient actuellement à la lutte pour s’attacher ses services au terme de la saison en cours (lire par ailleurs). Adroit et très puissant, So’otala Fa’aso’o pourrait aujourd’hui faire oublier la blessure d’Antonie Claassen et, surtout, prendre la suite de Chris Masoe, attendu dans le staff francilien dans quelques mois.

Thomas, l’acte II

Au-delà des satisfecit décernés aux gros bras du pack de « Toto » Travers, le renouveau de Teddy Thomas n’est pas non plus pasé inaperçu. Consacré très jeune comme l’étoile montante du rugby français, l’ancien biarrot s’est l’an passé brisé les ailes et sort tout juste d’une saison longue comme un jour sans pain. Revenu à la compétition le 16 novembre dernier, le « Fidjiff » du Racing est peu à peu en train de redevenir le joueur déroutant qu’il fut à son arrivée dans les Hauts de Seine, en juin 2014. Au sujet du jeune international (23 ans, 5 sélections), Laurent Labit développe : « Teddy a beaucoup mûri ces derniers mois. Tout ce qu’il a traversé, toutes ces blessures à répétition l’ont beaucoup fait réfléchir. Il a bossé sur lui-même et, de notre côté, on l’a toujours soutenu. Je lui ai d’ailleurs toujours dit qu’en greffant du travail à son potentiel et ses qualités naturelles hors normes, il a tout pour être l’un des meilleurs joueurs au monde à son poste. Même s’il devrait participer davantage au jeu et demander des ballons aux quatre coins du terrain, il reste un ailier capable de casser n’importe quelle défense sur un trait de génie. »

Au Racing, les raisons de croire en une belle fin de saison ne manquent pas. Des hommes se lèvent, l’infirmerie se vide et, d’ici quinze jours, Eddy Ben Arous, Dan Carter, Casey Laulala et Rémi Talès seront tous opérationnels. Enfin, la commission fédérale de lutte contre le dopage devrait, c’est imminent, laver Yannick Nyanga de tout soupçon dans l’affaire de l’higénamine. Avant de blanchir Brice Dulin début mars ? C’est ce qu’il se murmure, en effet… 

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