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Fleurance : harmonie générationnelle

Par midi olympique
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    Fleurance : harmonie générationnelle
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Pour consolider son potentiel, l’ASF a misé sur Lafforgue, Lagardère, Narjissi et Noirot.  Au contact des ex pros les jeunes Gersois s’épanouissent. 

Les publicités vantent le bien vivre attaché au département du Gers. Les Fleurantins ne le contestent pas, mais ceux que la passion du rugby anime, ont traversé une saison dernière cauchemardesque. Le bonheur n’était plus sur le pré et l’ASF aurait été reléguée en Fédérale 3 sans un repêchage à 72 heures de la fin des mutations. Hasard ou coïncidence, Michel Courtès, président depuis sept ans, venait de lâcher les rênes. Sa retraite n’aura pas duré plus de douze mois. En juin dernier il a repris les commandes du club aux côtés de Jean-Jacques Pons, sans vraiment savoir où il allait. Dans l’urgence, la stratégie établie pour aborder la troisième division a dû être repensée et les présidents ont fait le choix de renforcer le collectif de quelques cadres. Michel Courtès ne le regrette pas : « Nous avons recruté Benjamin Noirot l’ancien du BO, l’ouvreur Anthony Lagardère qui a joué à Auch, l’Agenais Jalil Narjissi et un pilier géorgien. Ils s’ajoutent à Luc Lafforgue déjà Fleurantin. Avec nos jeunes cela a produit un amalgame dont je me réjouis. C’était salutaire et providentiel et aujourd’hui nos joueurs fleurantins suivent ces leaders. » En dépit de la récente défaite à Morlaàs, le parcours de l’ASF coachée par l’excellent Raphaël Bastide et Benjamin Noirot témoigne d’un rendement qui installe le collectif du capitaine Fabien Chiari sur les bases d’une qualification très attendue. Elle sera une œuvre collective, il n’empêche que Michel Courtès apprécie à sa juste valeur l’apport des acteurs expérimentés : « Ce sont des garçons qui sont pros au niveau de l’entraînement, très sérieux et appliqués. Surtout, ils recherchent sans cesse à améliorer le détail. C’est leur leitmotiv. Les jeunes qui ont la chance de les côtoyer sont très réceptifs. »

Pas des pseudos stars

Au contact de Jalil Narjissi, mais aussi de Benjamin Noirot, le pilier ou talonneur de 21 ans Lucas Benatti se sent pousser des ailes. Il ne cache pas sa chance d’évoluer au côté de l’ancien talonneur du SUA : « Il m’apporte énormément de par sa personnalité de joueur très motivé quel que soit le match, sa technique et son expérience. Je prends tout ce que je peux pour mon avenir. Je suis le plus jeune du pack et en six mois j’ai vécu une formation accélérée. Les adversaires les craignent, ça nous libère et tout le monde essaie d’élever son niveau de jeu. Jalil aime le défi, ça nous met en confiance. » Le centre de 22 ans Luc Espinasse qui vit sa quatrième saison fleurantine corrobore volontiers le jugement de son coéquipier. Lui, c’est auprès d’Anthony Lagardère et Luc Lafforgue qu’il « apprend ». Et il en parle avec passion : « Anthony a été une super recrue, sur le terrain mais aussi en dehors et Luc (Lafforgue) est un très beau joueur qui m’inspire. On pourrait se dire qu’ils prennent la place des jeunes mais c’est faux, on a envie de leur prouver qu’on a le niveau pour jouer avec eux. Ils nous parlent beaucoup et avec ces mecs on se sent intouchables, on sait qu’on peut aller à la guerre. Et puis surtout, ils ne forment pas un clan de pseudos stars, ils mettent une super ambiance dans le groupe seniors. C’est un plaisir. Mais sportivement, il y a remise à niveau chaque semaine. » À Fleurance, revivre une phase finale après quelques années de disette provoquera un mini-séisme, et l’alchimie continuera d’opérer. 

 

Par Gérard Piffeteau

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