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Beaurepaire s'accroche

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Promis à la relégation en Honneur avant le début du championnat, Beaurepaire est toujours en course pour le maintien.

Depuis dimanche dernier, et une défaite à Givors, Beaurepaire est passé sous la ligne de flottaison et pointe maintenant à la neuvième place de sa poule, en position de relégable, avec trois points de retard sur Givors justement et Avignon-Le Pontet. C’est une demi-surprise et elle n’est pas forcément mauvaise. Au printemps dernier, en difficultés financières, Beaurepaire, alors en Fédérale 2, demandait à évoluer la saison suivante en Fédérale 3. Ce maintien volontaire n’était pas la fin des soucis. Pendant l’été, le club se mit à la recherche de joueurs. Au mois d’août, le doute planait sur sa capacité à aligner régulièrement deux équipes. Le spectre d’une saison galère sur tous les points se profilait. Mais l’Isérois a la tête dure. « J’arrive à cinquante joueurs en comptant les tutorats, souffle l’entraîneur, Lilian Rostaing, qui rechausse les crampons à l’occasion pour dépanner. Finalement, l’équipe réserve compte un seul forfait, à Berre, en début de saison. Nous avions alors beaucoup de blessés. »

 

« Nous avons pris qu’un seul bonus défensif »

Contre toutes attentes, Beaurepaire a déjoué les pronostics et entend bien se mêler à la lutte pour le maintien jusqu’au bout. Après un premier succès contre Givors, Beaurepaire réussissait la passe de trois de la cinquième à la septième journée, en battant successivement Privas et Ampuis à domicile, et Eymeux, la lanterne rouge, sur son terrain. Avec quatre victoires, Beaurepaire fait finalement mieux que Givors ou Avignon-Le Pontet (trois victoires) mais paie sa difficulté à bonifier ses défaites, contrairement à ses concurrents directs. « Nous avons pris un seul bonus défensif, contre Les Angles, regrette le technicien. C’est vrai que nous avons un goal-average d’une équipe qui descend (-210, contre -10 à Avignon-Le Pontet, N.D.L.R.). Mais nous avons une équipe de jeunes compétiteurs qui a à cœur de sauver le club. Le rugby, c’est mental, il faut accepter de s’engager, de se faire mal, de se remettre en question. »

L’apprentissage de ce groupe jeune (23 ans de moyenne d’âge) ne se fait pas sans hauts et bas. Dimanche prochain, pour la réception de Berre-l’Étang, leader invaincu et large vainqueur de son dauphin, Martigues, le week-end dernier, la cause paraît attendue, comme c’était le cas en début de saison. « Nous sommes condamnés à l’exploit, juge Lilian Rostaing. Il faut sortir un match référence dans le combat et l’investissement. Je ne dis pas qu’on va gagner. Mais on ne va rien lâcher. » Comme depuis le début de saison.

 

Par Sébastien Fiatte

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