Abonnés

CHEMINOTS STRASBOURG : Sur la bonne voie

Par midi olympique
  • CHEMINOTS STRASBOURG : Sur la bonne voie
    CHEMINOTS STRASBOURG : Sur la bonne voie
Publié le Mis à jour
Partager :

 Équipe corpo à ses origines, le club de Kronenbourg se développe toujours davantage dans l'onbre du Racing. Il est parti pour durer.

Sept ans après, ce qui devait être une simple blague entre copains a tourné à la véritable aventure de club. Lucien « Bruno » Hirm n’avait pas forcément imaginé cela, quand il avait pris sous son aile les joueurs de l’équipe 3 disparue du Racing Club de Strasbourg, sacrifiée assez naturellement sur l’autel des ambitions menée par le nouveau président Christian Loth. À cette époque, leur dirigeant leur avait juste confectionné une équipe corpo à façon, en les intégrant dans le pool sportif de la SNCF. On allait aux « Cheminots Strasbourg » pour s’éclater encore un an ou deux. On avait transformé un peu à l’arraché le terrain de foot, inutilisé depuis la disparition des footeux. Sept ans après, cette équipe est devenue un club, et ce club se structure toujours davantage. Il y a eu le moment décisif de l’affiliation à la FFR en 2011. Il y a eu ensuite toutes les montées qui l’ont conduit jusqu’en championnat Honneur. Et depuis cette année et la passation de pouvoir entre Lucien Hirm et le nouveau président Giani Benedic, les choses vont s’accélérant.

Un terrain synthétique

Les corpos strasbourgeois n’ont pas chômé pas durant cette période de repos forcé due aux conditions météorologiques hivernales. Les Bas-Rhinois ont réussi à obtenir pour la saison prochaine des créneaux horaires d’utilisation d’un terrain synthétique. Dans le quartier de Kronenbourg où ils évoluent, où les plus anciens se souviennent du glorieux passé de l’ancien club de rugby, vice-champion de France de Nationale 3 en 1979 (défaite 9-6 face à Rieumes), l’action des nouveaux représentants de la cause ovale a commencé à plaire. Serge Oehler, maire du quartier de Kronenbourg et adjoint au maire de la Ville de Strasbourg, leur a fait ce cadeau des créneaux sur le synthétique en début d’année. « Nous voulons développer nos actions pour les féminines et les jeunes, le remercie Giani Benedic. Les Cheminots sont nés sur un projet masculin seniors. Mais plus nous progressons, et plus nous nous rapprochons d’un projet beaucoup plus global. Nous commençons à rentrer dans les écoles pour intéresser les jeunes du quartier. » Pour l’instant, ils en sont encore aux prémisses. La trentaine de licenciés de l’école de rugby est en entente avec le Racing Club de Strasbourg. Daniel Cotte est venu de Strasbourg pour donner un coup de main. Les féminines jouent encore à 7. Et la montée en puissance de Strasbourg en fédérale 1, n’a pas encore d’effet mécanique sur leurs capacités à séduire plus facilement de nouveaux licenciés. Mais tout cela se met en place, quand l’équipe fanion poursuit son petit bonhomme de chemin. Les seniors devraient bientôt pouvoir partager un bâtiment avec les judokas de la SNCF, et obtenir ses vestiaires dignes de ce nom, ainsi qu’une salle de musculation. Le groupe a été renforcé par Bernard Beau, l’ancien président de Mutzig-Molsheim, qui est venu partager cette aventure en entraînant leur réserve. Johnny Brancherie, l’ancien du RC Strasbourg et de Saint-Louis, est également venu apporter sa pierre. Leur effectif est solide de 70 licenciés. Derrière cette locomotive, le train des Cheminots semble lancé sur la bonne voie pour accrocher de nouveaux wagons.

Par Guillaume Cyprien (avec C.H)

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?