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Châteaurenard, ambitions retrouvées

Par midi olympique
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    Châteaurenard, ambitions retrouvées
Publié le Mis à jour
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Châteaurenard accueillera dimanche Bédarrides, pour un derby en haut du classement, entre deux équipes qui jouent les troubles-fête de la poule 4.

«Il y a bien longtemps que les deux équipes n’avaient pas disputé un derby en étant aussi bien placée. » Le manager de Châteaurenard a raison. Le derby attendu entre Châteaurenard, qui clôturera à l’occasion une série de quatre matchs à domicile, et Bédarrides-Châteauneuf-du-Pape, sera également un match au sommet, qui voudra son pesant d’or dans l’optique de la qualification et des deux premières places de la poule 4. Habitué à jouer les trouble-fêtes en Fédérale 1 pendant de nombreuses saisons, Châteaurenard a repris ce rôle en Fédérale 2. Après avoir éliminé Villeurbanne, premier de poule, au premier tour des phases finales 2015, l’équipe est de retour après avoir un peu marqué le pas la saison dernière. à l’intersaison, les ambitions sont revenues. L’objectif annoncé était de retrouver la Fédérale 1 dans les trois ans. Et cela commençait par une qualification dès cette saison. « Mais se qualifier à la sixième place ne m’intéresse pas, tranche Daniel Saubier. On ne peut pas prétendre viser le niveau supérieur et viser la sixième place ou jouer le maintien. Pour l’instant, le tableau de marche est respecté. »

La jeunesse se fait sa place

Distancé de quatre points au classement par Hyères-Carqueiranne, le leader, Châteaurenard compte le même nombre de victoire (sept) et de défaites (deux), la différence se situant au niveau des points de bonus, comme avec Bédarrides-Châteauneuf-du-Pape. Le troisième larron n’ayant pris que deux bonus depuis le début de saison. Doté d’un budget de 600 000 €, Châteaurenard, comme Bédarrides (400 000 €) tiennent donc la dragée haute à Hyères-Carqueiranne et Nice, seulement quatrième, pourtant mieux équipé sur le plan financier.

Outre un esprit de corps qui n’est plus à démontrer, « Châto » peut compter sur une jeunesse qui monte. Tous les dimanches, plusieurs joueurs, encore Bélascain, sont intégrés dans l’équipe, dont le troisième ligne, Franck Pauleau (20 ans), de retour au club après un passage dans les équipes de jeunes de Béziers. Tout cela doit permettre de construire et de préparer le retour en Fédérale 1, quittée il y a quatre saisons. La modernisation et l’agrandissement du marché d’intérêt national (MIN) de Châteaurenard, dont la surface devrait être multipliée par cinq, devraient également provoquer l’arrivée d’enseignes nationales sur la commune. Le club de rugby aimerait bien en profiter pour tirer son épingle du jeu. « Depuis notre relégation, un travail de fond a été entrepris par les présidents, Pascal Pradel et Thierry Bertrand, et le comité directeur, notre ambition est légitime. »

 

Par Sébastien Fiatte

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