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Pro D2 : Antoine Renaud, buteur armé

Par midi olympique
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    Pro D2 : Antoine Renaud, buteur armé
Publié le Mis à jour
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En douze titularisations, l’arrière du Stade Aurillacois, Antoine Renaud, a su faire valoir ses qualités de buteur, mais aussi son abnégation défensive.

Antoine Renaud est arrivé comme un cheveu sur la soupe lors de la deuxième journée face à Perpignan, peu après le quart d’heure de jeu à la place de Jacck McPhee. Dès lors, il multiplie les matchs au poste d’arrière. Antoine Renaud, l’ouvreur de formation, dévore alors chaque minute avec intensité. « J’ai eu la chance de pouvoir enchaîner et avoir des responsabilités auxquelles j’essaye de répondre au mieux. Cela vient concrétiser le gros travail effectué depuis quelques années. » L’enfant de Carcassonne est un personnage plutôt intuitif, mais qui a appris à canaliser son énergie dans le Cantal. « Je me suis un peu assagi depuis que je suis ici. J’ai également progressé dans tout ce qui est duel, jeu aérien, de déplacement. » Passé par Montpellier, Castres et Oyonnax, Antoine Renaud s’affirme à chaque sortie. Pour l’instant, celui qui aspire au jeu de mouvement ou encore à la vitesse et à la relance improbable doit ronger son frein. « Notre première partie de championnat est assez bonne sur un plan comptable. Après Albi, la suite a été beaucoup plus difficile avec des déplacements périlleux, pas mal de blessures. Le plus important est d’avoir su conserver notre invincibilité à Jean-Alric. »

Me dépasser davantage

Le peuple cantalien a appris à découvrir Antoine Renaud. En premier lieu grâce à son rôle de buteur lorsqu’il a été amené à suppléer Maxime Petitjean. Il prend les rênes dès la quatrième journée avec 21 points (Albi), puis définitivement à la sixième journée (Agen, 14 points). « C’est une responsabilité très individuelle mais une tâche que j’affectionne particulièrement. Je travaille tous les jours depuis que je suis tout petit, que ce soit avec mon père, Jacques, avec qui j’allais au stade parfois jusqu’à tard le soir, ou avec Thomas Clavières. » Il aime aussi ce rôle « car il vient souvent bonifier un gros effort collectif. C’est assez plaisant de pouvoir récompenser les gars car ils font un boulot compliqué ».

Antoine Renaud c’est également un caractère. Pouvoir remplacer en même temps Jack McPhee et Maxime Petitjean, c’est loin d’être évident. « Cela me pousse à me dépasser davantage, à chaque instant, à chaque minute de jeu car ce sont deux joueurs qui ont le niveau du Top 14. Alors il est clair pour moi que de pouvoir enchaîner tout ce temps de jeu, et toute l’expérience qui va avec, c’est important. J’ai 26 ans. Je suis mûr pour affronter ce championnat de Pro D2 plus dur d’année en année. » Cette saison, Antoine a également apporté un plus à son jeu : sa défense. Face à Mont-de-Marsan et face à Vannes, il a par deux fois sauvé la patrie, évitant non seulement des essais tout fait, mais sacrifiant au passage une partie du visage (arcade, nez…). Lucide, il sait qu’il reste encore du chemin à faire pour améliorer son jeu et « aller chercher une nouvelle demi-finale », voire plus.

Par Jean-Marc Authié

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