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Angleterre et Ligue Celte : Quinze jours de fêtes

Par Jérôme Prévot
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    Angleterre et Ligue Celte : Quinze jours de fêtes
Publié le Mis à jour
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La trêve n’en est plus vraiment une. Outre notre top 14, anglais, celtes, italiens ou encore japonais seront aussi sur le pont pour des matchs au sommet.

Angleterre : chocs en stock en Premiership

Le championnat anglais est à moitié décanté. On a l’impression de connaître déjà le Top 5 et on se dit que les Saracens risquent fort de terminer encore à la première place. Encore que… Mais pour jouer les demi-finales, il faut terminer dans les quatre premiers. Et pour les jouer à domicile, il faut terminer dans les deux premiers. Il y aura sans doute du suspens jusqu’au bout. La lutte s’annonce terrible entre les Saracens, les Wasps, Bath, Leicester et Exeter. On ne parle pas ici de la course à l’Europe (Harlequins, Newcastle et Gloucester à la lutte).

La période des fêtes nous promet trois affiches de feu.

Samedi 24 décembre : Wasps - Bath

Beau choc à Coventry entre le deuxième et le troisième. Les Wasps auront l’avantage du terrain, mais Bath, qui ne fait pas la Champions Cup, a pu économiser son effectif depuis quinze jours. En Challenge, Todd Blackadder a fait revenir Faletau, Ford, Joseph et Louw. Ils ne l’ont pas déçu, il a surtout parlé de Taulupe Faletau et François Louw qui ont joué 80 minutes pour la première fois de la saison. On sent les gars de l’Ouest en pleine forme même si la presse a beaucoup parlé du futur départ de George Ford.

Les Wasps sont sur une série de 17 victoires consécutives à la Ricoh Arena. Ils ont perdu sur un coup du sort de dernière minute au Connacht mais ils ont enfin récupéré leur vedette australienne Kurtley Beale.

Samedi 24 décembre : Exeter - Saracens

La quatrième place sera l’enjeu de ce duel d’outsiders. Exeter, finaliste du dernier championnat a prouvé à Bordeaux qu’il n’était pas du genre à galvauder un match. Waldrom, Slade, Nowell sont dans une forme internationale.

Leicester fait moins peur qu’autrefois, le club fournit moins de joueurs au XV de la Rose que dans les années 1990-2000 mais reste au contact des meilleurs, notamment grâce à son canonnier gallois Owen Williams. Un autre Gallois, Luke Hamilton venu d’Agen à l’intersaison, a trouvé sa place dans l’effectif des Tigres.

Dimanche 1er janvier : Leicester - Saracens

Cette affiche est un « classique » du rugby de club anglais. Les deux équipes se sont affrontées à deux reprises en finale du championnat (2010-2011). Elles se sont passées le pouvoir suprême du rugby anglais au tournant des années 2010. S’ils l’emportent, les Saracens auront sans doute l’occasion de sceller leur première place. Ils avaient gagné le match aller 24-10 et leur parcours européen (quatre victoires en quatre matchs) montre que la machine infernale de Mark McCall n’est pas encore déréglée. Elle vient de recevoir le talent de Skeleton pour une pige. En plus, Maro Itoje vient de faire son retour.

Ligue celte : Week-end de derbies

Lundi 26 décembre : Munster - Leinster

Ce sera non seulement un match au sommet entre le premier et le second, mais aussi le grand derby entre les deux provinces majeures irlandaises. Un « classique » qui a toujours tiré la Ligue Celte vers le haut aussi bien sur le plan sportif que populaire. Le Munster de Johan Erasmus et le Leinster de Leo Cullen comptent le même nombre de points, 37 et espèrent se qualifier pour les quarts de finale européen. Thomond Park devrait faire le faire le plein pour ce classique d’un rugby en pleine euphorie, à l’image du succès écrasant du Leinster sur Northampton, 60-19 en C Cup. à l’aller, le 8 octobre, le Leinster l’avait emporté 25-16 devant 40 000 personnes à l’Aviva Stadium, ce fut le dernier match de l’entraîneur Anthony Foley, décédé la semaine suivante à Paris. Les deux équipes rêvent de se retrouver en phase finale, en Ligue Celte bien sûr, mais aussi en Champions Cup.

Lundi 26 décembre : Édimbourg - Glasgow

Pour pimenter ce duel fratricide, les organisateurs ont inventé un trophée spécial : la 1872 Cup. Le rugby professionnel écossais a besoin d’une légitimité, même si elle est un peu fabriquée. La rencontre aura lieu à Murrayfield, propriété de la fédération, même si on sait bien que le stade sera loin d’être plein. Mais les affluences sont en hausse depuis que la Ligue Celte a trouvé son rythme de croisière, si la barre des 10 000 spectateurs est franchie, ce sera une belle victoire.

Sportivement, on sent Glasgow en pleine forme après ses deux succès contre le Racing. Edimbourg a plutôt bien figuré face au Stade français. Mais en Ligue Celte, les hommes de Greg Townsend sont sixièmes et ceux de Duncan Hodge, dixièmes, seuls les Italiens ont fait pire. Les deux franchises mettent d’avantage l’accent sur la Coupe d’Europe. Le match aura aussi valeur de match de sélection avant le Tournoi.

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