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Toulouse : Les candidats pour la présidence se dévoilent

Par Jérémy Fadat
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Ce lundi, le conseil de surveillance du Stade toulousain va se réunir et devrait marquer le début des grandes manoeuvres pour la présidence du club Rouge et Noir.

La guerre de succession est ouverte depuis un an mais les tractations concernant la future présidence du Stade toulousain, quand le contrat de René Bouscatel - en poste depuis 1992 - arrive à échéance en juin, vont s’accélérer en cette fin d’année 2016. Dès ce lundi soir, puisqu’un Conseil de surveillance a été programmé en amont de l’Assemblée générale du club, comme évoqué par L’équipe. Celui-ci devrait faire bouger les lignes et permettre aux éventuels candidats de se découvrir car ils seront amenés à se déclarer devant les membres de l’institution et à présenter une ébauche de projet. Les différents dossiers seront ensuite examinés et officiellement présentés lors d’un prochain Conseil de surveillance, prévu mi-janvier. C’est alors que ses représentants voteront en faveur d’un projet, ce qui donnera une tendance très forte en vue de la future présidence. Aujourd’hui, deux courants sont clairement établis : le premier incarné par René Bouscatel lui-même, le deuxième par Hervé Lecomte, actuel président du Conseil de surveillance.

 

La position de Pelous décisive ?

L’été dernier, René Bouscatel annonçait dans nos colonnes qu’il souhaitait prolonger l’aventure durant deux ans pour accompagner son successeur tout désigné : Fabien Pelous. Celui-ci avait pourtant pris ses distances dans un premier temps. « Il est trop tôt pour y penser », avait-il justifié dans Midi Olympique, alors que Bouscatel s’est petit à petit retrouvé isolé au sein du club, poussé vers la sortie par plusieurs des forces vives du Stade toulousain qui ne souhaitent pas le voir poursuivre. Ceci notamment en raison de son intention de favoriser une prise de capital plus importante de Fiducial (aujourd’hui engagé à hauteur de 10 %) pour renflouer des caisses qui présentaient un retard de 1,5 million d’euros sur le budget actualisé au 30 octobre. Pour autant, l’intéressé n’a jamais renoncé et il pourrait avoir retrouvé un soutien actif de poids en la personne de son directeur sportif. Pelous ayant subi un revers aux élections fédérales (il était pressenti pour prendre des responsabilités si Pierre Camou était réélu), René Bouscatel aurait relancé l’idée d’un ticket entre les deux hommes pour les deux années à venir. L’homme fort du Stade toulousain depuis vingt-cinq ans multiplierait aussi les actions pour convaincre en interne.

 

L’ombre de Novès

En face de lui, Hervé Lecomte, qui bénéficierait du soutien d’une grande majorité des membres du Conseil de surveillance, part dans la position de favori. Jusqu’à présent, s’il a affiché certaines velléités au cours de réunions, il ne s’est jamais affiché publiquement. « Si l’actualité du club me demandait de déclarer ma candidature, je saurai alors comme toujours prendre mes responsabilités », consentait-il toutefois dans nos colonnes fin août. Celle-ci devrait vite être effective. Reste que, dans l’entourage proche du club, il se dit qu’une troisième voie pourrait voir le jour. Si Didier Lacroix, souvent présenté comme un possible successeur à Bouscatel, jouera à coup sûr un rôle en privé puisqu’il planche depuis un certain temps sur une évolution du fameux modèle économique toulousain et une adaptation plus moderne, ses activités à la tête de à la Une - régie publicitaire en charge du partenariat du club - l’empêchent d’envisager davantage de responsabilités dans un avenir proche. Alors, quid de Guy Novès ? Quel poids peut avoir l’actuel sélectionneur dans les luttes intestines de son club de toujours ? En apparence, il apparaît éloigné de cette zizanie. Pourtant, son nom est revenu dès lors que Bernard Laporte est devenu favori à l’élection pour la présidence de la FFR. Menacé, Novès a été confirmé dans ses fonctions… Mais pour combien de temps? S’il venait à être débarqué après le Tournoi des 6 Nations, son éventuel retour dans l’organigramme stadiste redeviendrait rapidement d’actualité. Il se dit même qu’il pourrait entraîner celui de Claude Hélias, père du modèle toulousain et proche du technicien français le plus titré. Surtout, plusieurs partenaires privés, à commencer par Fiducial, soutiendraient cette perspective.

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