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Bastareaud, enfin en forme

Par Marc Duzan
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    Bastareaud, enfin en forme
Publié le Mis à jour
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Face aux Scarlets, le centre international, Mathieu Bastareaud, a balayé les doutes qui entouraient son début de saison.

Scott Williams compte 41 sélections en équipe du pays de Galles et n’a finalement rien d’un lapin de six semaines. Dimanche après-midi face à Mathieu Bastareaud, le Britannique a pourtant vécu un véritable cauchemar… Blackboulé sur chacune des prises d’initiative de l’international tricolore (28 ans, 39 sélections), châtié dès lors que le trois-quarts centre du RCT se lançait à l’assaut du rideau défensif gallois, l’attaquant des Scarlets ne trouva jamais la solution pour freiner le monstre. Alors, « Basta Rocket » est-il enfin de retour à son meilleur niveau ? C’est ce qu’il semble, en effet. Mis en danger depuis le début de saison sur la Rade, écarté du groupe France depuis le catastrophique Mondial 2015 en Angleterre, le titan de Créteil (Val de Marne) est visiblement sorti de la torpeur qui l’habitait depuis quelques mois pour hurler à la gueule de Mayol qu’il faudrait encore compter avec lui dans les semaines à venir. Dans le style jeu de quilles qui lui est propre, Mathieu Bastareaud a permis aux Varois de systématiquement jouer dans l’avancée et, in fine, largement facilité la démonstration bonifiée des Rouge et Noir. Au sujet de sa force physique, voici ce qu’il nous confiait récemment : « J’ai compris que pour être au top, je devais bosser plus que les autres. Vous savez, je n’ai pas les qualités physiques d’un Wesley (Fofana) ou la facilité technique d’un Matt (Giteau). Si je veux les tutoyer, il faut donc que je bosse tout le temps ». Et de poursuivre ainsi : « J’ai un gabarit atypique. Je ressemble plus à un pilier ou un talonneur qu’à un trois-quarts centre. J’ai toujours été comme ça. Il, faut demander à ma mère pourquoi ! (rires) Mais ce gabarit est aussi un atout pour moi et l’équipe. Il suffit juste de bien savoir l’utiliser. »

Avec Nonu, ça marche !

Connu pour apprécier le jeu d’évitement, l’Anglais Mike Ford a pourtant compris ce qu’il pouvait tirer de la puissance incomparable de l’ancienne bombe du Stade français, au milieu du terrain. Ici, Bastareaud peut-il être associé à Ma’a Nonu de façon pérenne ? Les deux joueurs ont prouvé face aux Scarlets que oui. Là où Sonny Bill Williams, chez les All Blacks, avait eu toutes les peines du monde à se faire une place aux côtés de Nonu, Basta est en train de réussir un pari inimaginable en début de saison. Et dans la mesure où la suite des évènements confirme ce qui a été entraperçu à Mayol dimanche, l’association Nonu-Basta pourrait prochainement faire des étincelles. Aux abris !

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