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La Rochelle : l’éclosion d’Anaïs Fichéra

Par midi olympique
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    La Rochelle : l’éclosion d’Anaïs Fichéra
Publié le Mis à jour
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De Ghien et du VII aux poc’ettes, il fallait une sacrée dose de détermination à Anaïs Fichéra pour en arriver là. Elle est aujourd’hui récompensée.

Nous voulons croire que si Anaïs Fichéra a quitté son club de Ghien (Loiret) et les siens pour s’installer en août 2015 à La Rochelle, son choix a forcément été dicté par la passion et l’ambition. D’autant que son papa Éric a dû longtemps aligner les kilomètres en voiture pour permettre à sa fille de réussir chez les Poc’ettes sa reconversion d’athlète. Mais Anaïs est une fille aussi discrète qu’elle est rapide sur un terrain, elle s’étend peu sur ses motivations : « J’ai de plus en plus une grosse envie d’aller au bout de mes possibilités pour atteindre l’équipe de France. » Depuis peu, le rêve de la jeune sportive n’est plus une utopie puisqu’elle participait la semaine dernière, à Marcoussis, à son deuxième stage France pôle féminin. « Je ne m’y attendais pas, ce n’est que de la joie », clame-t-elle. De fait, si l’on excepte l’ex-internationale Émilie Vérouil, elle est la première rochelaise conviée à découvrir le haut niveau. Anaïs Fichéra, qui pratiquait le VII à Ghien, fait donc aujourd’hui la fierté de son club.

« Elle est assez bluffante »

En la croisant lors de compétitions jeunes, les Rochelais avaient été sensibles à ses qualités de joueuse d’instinct, à ses appuis dévastateurs et à ses courses chaloupées. « C’est une fille que nous suivions depuis plusieurs années, confirme le président Alain Coutard. à VII, elle était un cas à part mais elle a beaucoup d’humilité. Ce que nous avons fait avec elle est l’exemple type de ce que tout club rêve de faire. Nous l’avons accueillie et nous lui avons trouvé un poste d’aide soignante. C’est une excellente joueuse et une tête bien faite. »

Les compliments sont sincères et assurément, la modestie de la jeune femme va en souffrir. Mais celui qui en parle le mieux, c’est encore son coach (avec Christophe Larrue pour les avants), Frédéric Bousseau : « Anaïs est arrivée sur la pointe des pieds mais la saison dernière, elle a inscrit sept essais en sept rencontres. Chaque fois, elle a bonifié la feuille de match. Sa sélection s’inscrit dans la logique de sa progression. Elle le mérite, elle se donne les moyens d’atteindre ses objectifs. Elle est très discrète dans la vie mais sur le terrain elle ose, elle est assez bluffante. » Que son histoire s’écrive à l’aile ou à l’arrière, Anaïs n’en est qu’au prologue tant sa marge de progression est étendue.

Par Gérard Piffeteau

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