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Magnoac FC, le refus de renoncer

Par midi olympique
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    Magnoac FC, le refus de renoncer
Publié le Mis à jour
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La structure prend forme et le lien avec Lannemezan ouvre de nouvelles perspectives.

Pour un collectif en compétition, ne pas gagner un seul match est une terrible épreuve. Les Magnoacaises l’ont vécu la saison dernière mais elles avaient des circonstances atténuantes. Un effectif amoindri par des départs et l’adaptation à de nouveaux entraîneurs ont exigé un temps d’adaptation. Ancienne capitaine stoppée en janvier 2015 par une blessure, Émilie Rousse qui a toujours baigné dans le rugby est aujourd’hui responsable de l’équipe féminine du MFC. Elle apprécie l’immense mérite des joueuses de ne pas avoir lâché prise dans la difficulté pour mieux rebondir cette saison avec les mêmes coachs, Serge Abadie et François Vergés, mais aussi Cédric Françingues et la dirigeante Céline Dubosc, l’expérience que les filles ont acquise, et l’apport de nouveaux éléments qui ont pratiqué le rugby. Présente parmi une bande de copines, toutes débutantes, à la création en 2012, Émilie Rousse ne regrette pas son engagement : « Notre groupe est très solidaire, le relationnel est excellent et nous avons de bons résultats. J’ai confiance en l’avenir du club car nous sommes reconnues par les dirigeants qui nous aident et nous suivent. C’est une super aventure. Les efforts commencent à payer.»

Développer le secteur jeunes

Cependant, l’évolution du Magnoac FC passera par le développement du secteur jeunes, sauf que dans une commune de 800 habitants la faible démographie limite les perspectives. « Nous ne sommes pas en mesure de créer une équipe cadettes, confirme le coprésident Laurent Leruez (avec Hervé Cabos). À Lannemezan il existe une équipe UNSS. Nous avons donc réalisé notre objectif d’un rassemblement avec le CAL que nous avons baptisé « Las pétitas du Piémont ». Magnoac est le club support. Cette année, avec les cadettes de Lannemezan qui deviennent seniors, le niveau s’est élevé. Sur du moyen terme, nous devrions devenir plus performants. » De fait, Laurent Leruez compte sur Emilie Rousse pour entretenir un lien étroit avec les voisins lannemezanais, et pour cause, Emilie est la compagne du capitaine du CAL David Dastet. Garçons ou filles, le rugby local est une affaire de famille.

Par Gérard Piffeteau

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