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Un Bron Début

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Après une saison à VII, les Rhônalpines se sont engagées à XV et progressent rapidement avec un groupe qui découvre le rugby.

Pour un coup d’essai, c’est presque un coup de maître. En 2015, une trentaine d’étudiantes de Lyon III cherchaient un club. Romuald Bellet, vacataire à l’université mais également salarié au Lou, où il intervient au centre de formation, autant dans le domaine sportif qu’éducatif, se tourne alors vers Bron et son président Thierry Brochet. L’ancien responsable technique du club n’a pas besoin de beaucoup argumenter pour convaincre le dirigeant. « Au Lou, il y avait déjà quatre-vingts licenciées pour deux équipes, explique Romuald Bellet. Elles souhaitaient trouver un club où elles pourraient avoir du temps de jeu. » Malgré un groupe de vingt-six licenciées, le choix est fait d’engager une équipe à VII pour permettre aux débutantes de leur laisser le temps d’apprendre. Et elles progressèrent très vite. Au mois de juin dernier, elles décrochèrent un titre : le trophée des Déesses.

Un premier point

Cet été, le groupe s’est encore étoffé. Au total, trente-huit joueuses forment un groupe qui évolue cette saison en Fédérale 2. Une fois encore, le groupe a vite pris ses marques. Après avoir pris la foudre à Brive (0-32) lors de la 1re journée, les Brondillantes, à domicile, ont accroché le leader de la poule, le Lou (0-3) et gagné leur premier point au classement à défaut d’en avoir inscrit sur le terrain. « Le travail est pharaonique, sourit le technicien. Mais il paie. Tout le monde nous voyait prendre cinquante points. Nous avons emporté la mêlée du Lou. »

Avec Gautier Abram et Nicolas Brenot, Romuald Bellet a mis en place un management participatif et fondé sur la bienveillance. « L’objectif est de développer leur confiance et leur prise d’initiatives. Tout n’est pas rose. Nous ne sommes pas des bisounours mais il s’agit de dédramatiser les peurs et les erreurs des joueuses. Je me rends des efforts produits par les joueuses et je suis très fier d’elle. » Les « Furibrondes » n’ont sûrement pas fini de surprendre.

Par Sébastien Fiatte

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