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Leeroy Cloostermans : Breton pur beurre

Par midi olympique
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    Leeroy Cloostermans : Breton pur beurre
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Pur produit de la formation vannetaise, Leeroy Cloostermans aura surtout connu toutes les étapes de l'ascension de son club de toujours. Formé à l'école de la rigueur avec Esteban Devich et Régis Loubéry, ce dernier est aujourd'hui l'une des fiertés du club en Pro D2. Rencontre.

Leeroy Cloostermans, racontez-nous votre parcours...

J'ai débuté à l'école de rugby, fait mes classes dans les différentes catégories d'âges, avant d'être propulsé en équipe première en Fédérale 1 où j'ai joué pendant 5 saisons. J'ai donc activement participé à la montée en Pro D2 du club et j'en tire une certaine fierté. Le RC Vannes est mon club de toujours.

 

Qui vous a en fait appris le métier de talonneur ?

Régis Loubéry qui m'a appris ses trucs, ses roublardises et Esteban Devich qui m'a fait beaucoup travailler et progresser. J'ai beaucoup appris aussi au contact de Pieter Grobler le temps de son passage à Vannes.

 

Il y a un fossé énorme entre la Fédérale 1 et la Pro D2. Avez-vous le sentiment d'avoir franchi ce palier ?

Si je m'en tiens à la confiance que m'accordent les entraîneurs, je réponds oui. J'ai été titulaire trois fois d'entrée de jeu avant d'être victime d'une double entorse de la cheville contre Perpignan.

 

Un mois sans jouer, c'est long ?

Très très long. Je suis revenu dans le groupe avant le match à Biarritz où je suis entré en jeu juste avant l'heure de jeu. Rejouer c'était déjà une victoire et je sors de ce match sans aucunbe douleur.

 

Comment vivez-vous la concurrence ?

Plutôt bien, car c'est la règle. Nous sommes 4 en concurrence sur le poste et il n'y a pas de préséance ni d'ordre préférentiel. Les entraîneurs choississent et leurs choix doivent être respectés.

 

Comme certains autres de vos camarades, cette saison vous découvrez la Pro D2. Où situez-vous la différence avec la Fédérale 1 ?

La Pro D2, le jeu est beaucoup plus rapide. Donc forcement les impacts sont plus rudes et plus destructeurs. Il faut être fort dans sa tête pour résister. Mais je n'ai pas peur et ne redoute personne.

 

Carcassonne vendredi. Qu'est ce que cela vous inspire ?

Que nous sommes devant notre public à la Rabine et que nous n'avons pas de droit à l'erreur. Nous avons gaspillé une cartouche devant Narbonne. La leçon doit être retenue.

 

Pensez-vous que l'équipe est à sa place au classement ?

Oui et non. Une, voire deux victoires supplémentaires ne constitueraient pas un déni de justice. Mais j'ai préféré le nul contre Agen et la victoire sur Perpignan que gagner à Angoulême ou à Bourgoin. Cela à un autre impact et ce n'est pas leur faire injure de dire cela.

 

Par Didier Le Pallec

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