Abonnés

PUC : Jeannine nous a quittés

Par midi olympique
  • PUC : Jeannine nous a quittés PUC : Jeannine nous a quittés
    PUC : Jeannine nous a quittés
Publié le Mis à jour
Partager :

Avec son mari, elle formait un couple de dirigeants épatants lors des années dorées du club violet.

Il n’est pas un enfant du Puc des années de sa présence qui n’ait pas été un jour pris sous son aile charmante et bienveillante, pas une licence qu’elle n’avait pas signée, pas un budget qu’elle n’avait pas supervisé. La responsable administrative Jeannine Bonnot a été l’une des grandes âmes du Puc de la fin des années 70, jusqu’au début des années 2000, quand l’arrivée d’une nouvelle administration l’avait mise, elle et son mari, à l’écart des grandes décisions. C’est par un courrier aussi solennel que furent légères leurs trente années de présence heureuse, que tous les deux avaient signifié leur départ pour fâcherie. Et dimanche dernier, pour sa dernière action au Père Lachaise, elle avait demandé que ce fut avec sa veste violette qu’elle soit incinérée. Cinq ans après son mari Claude, parti bon blagueur le jour de la fête des pères - « Cela lui ressemblait tellement », dit son fils Philippe, elle a fini sa vie à 84 ans avec quelques vieux anciens réunis autour de son cercueil.

Un passage au comité de Paris

Jean-Marie Chardon a mis quatre heures pour venir de Rambouillet. « Gérard Krotoff pensait et elle exécutait », se souvenait cet ancien joueur et dirigeant des années folles et des grandes tournées à l’étranger. Le président francilien Jean-Louis Boujon a honoré la cérémonie de sa présence. Jeannine Bonnot avait longtemps été membre du comité d’Ile-de-France. Quand son époux Claude présidait le comité de Paris, elle en était sa secrétaire général. Ce couple a marqué de son empreinte cette époque de la vie associative vécue passionnellement. Bernard Lapasset, alors président de la FFR, lui avait fait décerner la grande médaille du bénévolat des mains du président Jacques Chirac, dans les tribunes du Parc des Princes un jour de match.

Des anciens des Flandres évoquent parfois à Philippe, son fils, qui entraîne les enfants à Douai maintenant, le souvenir de ses parents : « Leur réputation avait dépassé l’Ile-de-France. On ne pouvait pas les manquer, ni les oublier, elle et lui. » Et c’est poussée par des vieux amis et dépassant sa fâcherie que Jeannine avait décidé de revenir à La Cipale, depuis deux ans, voir des matchs de la nouvelle équipe du Puc en Fédérale 2. Elle est partie réconciliée. à son fils et à sa famille, à ses amis, au Puc, l’ensemble de la rédaction de Midi Olympique présente ses sincères condoléances.

Par Guillaume Cyprien

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?