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Ramos : « Je me sens bien à Colomiers »

Par Nicolas Augot
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    Ramos : « Je me sens bien à Colomiers »
Publié le Mis à jour
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Meilleur réalisateur du championnat, le columérin, Thomas Ramos, revient sur un début de saison exceptionnel.

Grâce à une deuxième période renversante à Perpignan, vous avez pris la tête du championnat, vous venez d’envoyer un message aux autres clubs qui prétendent fort à la qualification.

C’était surtout important pour nous de faire une bonne seconde période, de nous prouver que l’on est capable de ne rien lâcher. Mais effectivement, certainement que les autres équipes du championnat doivent se dire que Colomiers c’est du sérieux puisque nous avons gagné à Oyonnax et Perpignan.

 

Que représente cette première place après dix journées de championnat ?

Nous sommes mieux là qu’à la quatorzième ou quinzième place. Mais, personne ne se prend la tête. Après le match à Perpignan, nous étions contents, nous avons mangé ensemble mais ce n’est pas allé plus loin que ça. C’était tranquille, à l’image de ce club famille. Nous avons pu partir en vacances avec le sentiment d’avoir atteint nos objectifs du deuxième bloc. Nous avons même fait un peu mieux que prévu. L’important est de profiter de cette semaine de congés pour se régénérer. Nous ne voulons pas nous voir plus beaux que nous sommes. Nous avons la chance de recevoir pour débuter le prochain bloc, à nous de gagner pour essayer de conserver cette première place. Mais n’oublions pas que nous n’avons disputé qu’un tiers du championnat.

 

Personnellement, comment vivez-vous ce début de saison ?

Je m’éclate, je prends du plaisir à être sur le terrain et à jouer au rugby tous les week-ends. Je ne regrette vraiment pas mon choix. C’est certainement la meilleure des décisions pour ma carrière. J’avais envie de découvrir le Pro D2. Rester en Espoir un an de plus, ce n’était pas possible. A Colomiers, je devais gagner ma place et je sais que tout est remis en question à chaque match. Vivre une année complète me paraissait important dans ma progression et j’ai pu constater sur certains matchs que le niveau du Pro D2 pouvait se rapprocher du Top 14.

 

Vous êtes le meilleur réalisateur du championnat, buter en Pro D2 est-ce différent qu’avec les espoirs ?

Il m’a fallu appréhender le fait de buter sous une plus forte pression qu’avec les Espoirs. Le premier match de championnat à Bourgoin m’a fait grandir très vite. je me dis que si j’avais réussi la pénalité de la victoire, nous serions premiers avec quatre points d’avance. J’ai dû faire un travail de concentration important et ça s’est beaucoup mieux passé à Oyonnax. La saison dernière, j’ai eu une période où je ne butais plus. Je revenais de blessure et la personne en charge du but était en confiance. Mais j’avais déjà réussi quelques 100 % et j’essayais surtout d’être régulier.

 

Vos performances ne passent pas inaperçues, qu’allez-vous faire à la fin de la saison ?

Pour l’instant, je suis à 100 % à Colomiers. J’ai une saison à vivre et je ne me pose aucune question sur mon avenir. J’ai encore un an de contrat avec le Stade toulousain, mais je ne cache pas que je me sens très bien à Colomiers et si je devais partir en fin de saison j’aurai un gros pincement au cœur. C’est fou mais j’ai l’impression d’être là depuis au moins deux ou trois saisons alors que ça ne fait que quatre mois. Les anciens m’ont mis en confiance et m’ont parfaitement intégré. Ce n’est pas que moi. Demandez à tous les nouveaux et ils vous répondront la même chose. Colomiers, c’est vraiment un club famille.

 

L’annonce du départ de Bernard Goutta ne semble pas avoir perturbé le groupe. Comment l’expliquez-vous ?

Je crois que le départ de Bernard n’a pas déstabilisé le groupe car tout le monde se dit les choses avec beaucoup d’honnêteté. Je pense que c’est la force du club. Nous n’avons rien appris dans la presse. C’est Bernard qui nous a tout dit, en toute transparence. Je me dis, qu’inconsciemment, les joueurs qui évoluent avec lui depuis cinq ans n’ont pas envie de conclure leur aventure commune sur une mauvaise image.

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