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[FRANCE - SAMOA] Les trois-quarts à pleine vitesse

Par Léo Faure
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    [FRANCE - SAMOA] Les trois-quarts à pleine vitesse
Publié le Mis à jour
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En jambes mais surtout très précis, avec des prises de balles proches de la ligne d'avantage, les trois-quarts français ont donné le tournis à leurs vis-à-vis.

Sur l'engagement, après six premières minutes délicates, on a pu vite vérifier que les Bleus seraient présents au rendez-vous. De l'application défensive, une abnégation à refouler l'adversaire sur la ligne d'avantage et des points d'impacts globalement en leur faveur : le fondement d'un match de rugby était bien en place. Restait aux Bleus à construire, dessus, une prestation de rugby répondant aux standards internationaux. En première période, le bilan fut élogieux, avant un peu d'endormissement dans le second acte.

 

Fofana, la classe internationale

Ce matelas confortable de points, à la pause (26-3), les Français se le sont construit grâce à trois essais (Vakatawa, Ollivon, Huget) mais surtout beaucoup de vitesse dans leur jeu de ligne. Par cinq fois (rien que ça!) en première période, Wesley Fofana a traversé le rideau défensif samoan. Sur des appuis, épaule intérieur de son vis-à-vis, à plusieurs reprises. Sur des raffuts, des changements de rythme sur sa prise de balle ou simplement sa vitesse, pure, qui a fait des ravages dans la défense adverse. Le récital s'est poursuivi en seconde période.

A ses côtés, la puissance de Rémi Lamerat a également fait des ravages. Dans ce profil plus physique, le Clermontois garde toutefois cette vitesse qui peut manquer à un Mathieu Bastareaud, par exemple, au niveau international. Il avance donc sur tous les impacts. Ce fut valable en attaque mais, plus encore, criard en défense où sa vitesse dans la pré-action a permis aux Bleus de gagner presque systématiquement la ligne d'avantage. Animée par un Trinh-Duc propre et précis dans le tri de ses ballons, cette paire de centres a largement séduit.

 

Vakatawa signe son bail

Pour compléter la ligne de trois-quarts, le triangle arrière a également apporté son lot de satisfactions. Virimi Vakatawa, tout d'abord, a inscrit trois essais mais surtout fait vivre un calvaire au Toulousain Paul Perez. Sa vitesse n'a que peu d'équivalent sur la planète rugby et fait déjà de lui un incontournable dans le système Novès.

Scott Spedding, à l'arrière, est comme souvent crédité d'une partition sans fausse note. Juste dans ses positionnements, incisif mais surtout sécurisant dans ses prises de balle, le Clermontois s'installe.

Reste Yoann Huget. De retour d'une grave blessure cet été, le Toulousain s'est démené et avait clairement très envie. Ses deux interventions sur des retours intérieurs plaident pour lui. Mais il demeure brouillon et n'a pas encore retrouvé son coup de rein. Le seul bémol d'une ligne d'attaque qui a clairement marqué de points.

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