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Villefranche - Belleville, arrêter de vendanger

Par midi olympique
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    Villefranche - Belleville, arrêter de vendanger
Publié le Mis à jour
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Après s’être sauvés in extremis la saison dernière dans leurs divisions respectives, Villefranche-sur-Saône et Belleville-sur-Saône, sont déjà mal en point au classement.

La cote d’alerte est atteinte. Les deux clubs du Beaujolais, Villefranche-sur-Saône, qui évolue en Fédérale 2 et Belleville-sur-Saône en Fédérale 3 sont déjà dans une situation critique. Avant la sixième journée, le premier comptait deux points au classement, et aucune victoire en cinq matchs, et un différentiel de points négatifs de 98, plus mauvais total de tous les clubs de Fédérale 2, le deuxième n’avait toujours pas marqué le moindre point au classement, et a pris la mauvaise habitude d’ouvrir les portes en grand (- 176 en quatre matchs seulement…).

Ce n’est pas une surprise de retrouver ces deux équipes en mauvaise posture. Belleville-sur-Saône s’est sauvé miraculeusement la saison dernière et Villefranche-sur-Saône n’a conservé sa place que grâce à la volonté de Beaurepaire d’être rétrogradé. « Nous avons su que nous restions en Fédérale 2 quelques jours avant la fin des mutations, confie Alain Husson, entraîneur lors du retour de l’équipe à ce niveau et dirigeant au club.C’est aussi dur que prévu. Contre Meyzieu, on méritait de gagner mais on a manqué de réussite. Des fois, tu joues avec une équipe qui s’en moque. Là, il n’y a rien à reprocher aux joueurs. Beaucoup sont passés par notre école de rugby et ils restent très motivés. »

« On parle toujours de maintien »

Mais ils ne peuvent compenser leur jeunesse et un manque d’expérience d’un coup de baguette magique. Le spectre de la relégation plane, comme en 2010-2011, quand le club avait déjà dû son maintien à un repêchage. La différence est que l’argentier du club, Jean-Louis Alloin, est maintenant parti depuis un an et demi. Le club doit se serrer la ceinture. Il peut compter sur une belle formation (550 licenciés) mais cela demande du temps. Dans le même cas la saison dernière, Seyssins a terminé en Fédérale 3.

Mais la situation semble encore plus inquiétante à Belleville. Sur le déclin la saison dernière, le club a tout changé. Lionel Revol et Antoine Jamin ont remplacé Bernard Juban à la présidence, et Emmanuel Taton a pris la succession de Jean-Pierre Husson sur le banc. Mais plusieurs joueurs cadres ont quitté le club et la saison commence comme un calvaire. Dimanche 23 mars, les deux équipes ont sombré à Nantua (0-75 et 0-68). L’espoir est-il encore de mise ? « Ça engrange dans le mauvais sens, soupire dans un sourire, l’ancien coach de la réserve de Mâcon. Déjà, nous avons récupéré des joueurs absents et des blessés. Nous avons pu aligner vingt-deux joueurs en B, et vingt et un en première. On savait que ce serait compliqué mais on parle toujours de maintien. »

Dimanche prochain, en match en retard, Belleville jouera une rencontre capitale à domicile, contre Verdun-sur-le-Doubs, également mal en point. Une défaite sonnera sûrement le glas des espoirs de maintien. Maintenant que les vendanges sont terminées, il est temps de récolter des points sur le terrain.

 

Par Sébastien Fiatte

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