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Mathieu Acébès : « On n'a rien gagné »

Par midi olympique
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    Mathieu Acébès : « On n'a rien gagné »
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L'arrière de l'Usap se confie sur son début de saison et relativise sur le renouveau de l'équipe catalane avant le match à venir face à Soyaux-Angoulême (coup d'envoi 20h ce vendredi).

Perpignan vient d’enchaîner trois succès consécutifs. Comment se porte l’Usap ?

On avait à cœur de se racheter car je pense qu’on n’était pas à notre place. La priorité était de sortir de la zone rouge. Désormais, ces trois victoires sont derrière nous, on a basculé depuis samedi dernier sur ce match à Angoulême qui s’annonce très difficile à négocier. Aujourd’hui cette équipe n’est plus une surprise, elle a battu toutes les grosses formations qui se présentaient à elle, elle a été embêtée voir même inquiété Agen chez eux. Ils n’ont pas qu’un gros pack et un gros buteur, ils ont un fonds de jeu. S’ils sont là ce n’est pas par hasard. On est prévenu : nous sommes loin d’être favoris sur cette rencontre. Ce sera à nous de respecter cette équipe et de relever le défi proposé en faisant front.

 

Justement là quel est l’objectif ?

Évidemment, comme chaque équipe, on veut toujours gagner. On va mettre tous les ingrédients nécessaires pour essayer de ramener quelque chose de ce déplacement. L’objectif est d’avoir du contenu, de ne pas se cacher sur le terrain, d’être entreprenants et de continuer à faire des choses simples en y mettant de la vitesse.

 

Plus concrètement, qu’est-ce qui a changé à l’Usap ?

Il y a eu une prise de conscience collective avec un constat simple : on n’était pas performant, pas au niveau, on n’arrivait pas à se faire trois passes. Tout le monde s’est remis en question à son poste. Un ensemble de choses font que nous avons retrouvé de l’allant et de la confiance. On ne va pas se mentir, Patrick (Arlettaz, N.D.L.R) a amené quelque chose, un nouveau souffle. C’est quelqu’un de passionné, qui transmet beaucoup et qui sait se faire comprendre. Sans dénigrer le travail fait avant par François Gelez et Philippe Benetton, le groupe a vécu deux années très difficiles après la relégation. Ce nouveau souffle a fait du bien. Et il nous fait vibrer. Maintenant, on n’a rien gagné. Pour avoir bien connu le Pro D2 (avec Auch et Pau entre 2009 et 2015), je sais que ce championnat est très long et très difficile à l’extérieur. On est très content de ce que l’on a fait sur les trois dernières journées mais on n’a rien fait. Il faut qu’on continue dans cet état d’esprit et que l’on garde ce niveau d’intensité que l’on a mis depuis trois matchs. Un groupe est en train de naître, il y a de l’émulation à tous les postes, dans toutes les lignes, il faut que l’on continue comme ça. On ne peut pas mettre un niveau d’intensité en dessous, on n’a pas le droit.

 

Les trois-quarts catalans sont en train de se trouver derrière avec 12 essais inscrits lors des trois derniers matchs. Vous pouvez l’expliquer ?

Je savais en signant ici que l’Usap avait une équipe très compétitive. Je ne suis pas surpris, les joueurs ont retrouvé la confiance, on essaie de faire un jeu simple et efficace. L'objectif c'est de le faire le mieux possible.

 

Personnellement, quelles sont vos sensations ?

 J’ai eu un début de saison compliqué puisque j’étais blessé (le joueur a contracté une phlébite au mollet, une déchirure au mollet puis une déchirure au quadriceps contre Dax, N.D.L.R), ça n’a pas été facile d’arriver dans un nouveau club et de changer de vie quand vous n’êtes pas à 100% physiquement. Aujourd’hui je suis en de me refaire et de retrouver une condition physique adéquate pour prouver mon niveau.

 

Le public et les supporters étaient un peu plus présents vendredi dernier au stade. On imagine que ce soutien fait du bien à l’équipe…

On travaille déjà pour être performants nous sur le terrain et c’est sûr que lorsque l’on a la reconnaissance derrière en tribunes c’est toujours agréable. On ne va pas cracher dessus. Il faut savoir accepter les critiques qui étaient méritées. On a tous envie d’évoluer dans la joie et la bonne humeur. Je ne suis pas catalan, je suis du pays basque mais je suis très content de vivre ça dans un club mythique. Comme à Pau, à Perpignan il y a une passion, une ferveur populaire très forte qui donne envie de se transcender sur le terrain.

 

La richesse de l’effectif peut-elle permettre à Perpignan de voir plus loin?

J’ai toujours cru en cet effectif qui est riche, je ne serai pas venu à l’Usap sinon et je n’aurai pas quitté le Top 14. Pour moi, c’est un club qui a des valeurs avec des joueurs de renom. Je suis honoré de jouer avec mes coéquipiers. Je sens beaucoup d’envie chez tout le monde de bien faire et ça c’est plus que positif.

 

Par Enzo Diaz

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