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Marti : « Tout s'est joué à la mi-temps »

Par Jérôme Prévot
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    Marti : « Tout s'est joué à la mi-temps »
Publié le Mis à jour
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Après la victoire de son équipe face à l'Ulster, le président bordelais, Laurent Marti, a salué la réaction de ses joueurs en deuxième mi-temps.

Comment avez-vous vécu ce match à double face ?

Je crois que tout s’est joué à la mi-temps, dans les vestiaires, quand les entraîneurs et les joueurs ont décidé de changer le plan de jeu. Ces mecs-là, nous attendaient sur la largeur. Mais nous nous sentions plus puissants qu’eux. Le fait de les prendre dans l’axe, nous a fait beaucoup de bien.

 

La campagne de l’an passé a-t-elle servi à votre groupe ?

Oui, je crois que nous sommes entrés dans cette compétition en étant moins impressionnés. Mais nous étions bien conscients que cette équipe de l’Ulster était la meilleure province irlandaise du moment, et ce ne sont pas les résultats des autres équipes françaises qui auraient pu nous mettre en confiance. Mais je sentais que les joueurs avaient vraiment envie de ne rien gâcher. Ils ne voulaient surtout pas manquer le premier match à domicile car si on le perd, ça compromet en général tout le reste de la compétition. Mais ceci dit, je voudrais aussi parler de l’arbitrage.

 

Ah bon, malgré la victoire ?

Oui, ce n’est pas parce que nous avons gagné qu’il ne faut pas en parler. C’est hallucinant, ce que nous avons vécu. C’est même, à la limite, scandaleux. Car quand un joueur est plaqué et projeté vers le haut, s’il retombe sur la tête, c’est carton rouge et s’il retombe sur le dos, c’est carton jaune. Cette règle est connue quand même. Et devant cette situation à la 61e aux dépens de Jean-Marcellin Buttin, M. Doyle n’a sorti aucun des deux ; En plus dans la foulée, il y a deux groupés pénétrants écroulés devant leur ligne, puis Loann Goujon est plaqué trop haut à un mètre de l’en-but, tout ça sans sanction. J’ai longtemps cru que ce Monsieur ne voulait pas qu’on gagne. c’est étonnant. En plus, il parle français. Il doit aimer la France.

 

Étiez-vous démoralisé avant l’essai de Sébastien Taofifenua ?

Ma colère s’est atténuée au moment où je vous parle, mais sur le fameux plaquage, je me suis vraiment demandé pourquoi M. Doyle ne faisait rien. Il a les images de l’écran géant à sa disposition, il a un arbitre vidéo qui peut l’appeler, si ça fonctionne comme en Top 14… Je trouve ça hallucinant parce qu’à nous dans cette compétition, on ne nous passe rien. Rappelez-vous ce qu’on a subi l’an passé contre les Ospreys et contre Clermont.

 

Revenons sur la performance de votre équipe. Vous avez gagné ce match avec une dizaine d’absents. C’est aussi ça l’exploit...

Oui mais notre groupe est très étoffé, plus qu’on le croit. Je pense qu’au fil des ans, nous avons su mettre de la qualité sur la quantité. Mais on ne va pas non plus s’affoler. Nous allons aller à Clermont dès la semaine prochaine et nous enchaînerons sur une série de gros rendez-vous en Top 14. On aura bien besoin de nos forces vives.

 

Et le fait d’être la première équipe tricolore à l‘avoir emporté, est-ce une petite fierté ?

Oui, on bat en plus la meilleure équipe celte, on lui met trois essais et on la prive du bonus. Alors, ce n’est pas une petite fierté, c’est une grosse fierté.

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