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Harris, à toutes les sauces

Par midi olympique
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    Harris, à toutes les sauces
Publié le Mis à jour
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Tête d’affiche du recrutement du Lou, l’international australien prend ses marques petit à petit. Il a déjà fait valoir sa polyvalence (ouverture, centre et arrière).

En six matchs, dont cinq titularisations, l’international australien, Mike Harris, néo-zélandais de naissance, a déjà été mis à toutes les sauces dans les rangs lyonnais. à l’intersaison, Pierre Mignoni avait prévenu : il comptait utiliser au mieux les qualités du joueur capable d’évoluer sur plusieurs postes. Il a tenu ses promesses. En six matchs, Mike Harris a déjà vu du pays, avec deux titularisations (contre Grenoble et à Bayonne) et une entrée en jeu (à La Rochelle) à l’ouverture, deux au poste de premier centre (au Racing et à Bordeaux) et une à l’arrière (contre Toulouse) pour pallier l’absence de Delon Armitage. À chaque fois, il a tenu le poste avec bonheur, sans donner l’impression d’avoir besoin d’un round d’observation, hormis celui inhérent au fait qu’il découvre une nouvelle équipe, un nouveau championnat, un nouveau pays. « J’en avais parlé avec lui avant qu’il signe, cela ne le gêne pas, reconnaît l’ancien Toulonnais. Je l’ai baladé sur les trois postes et cela n’a pas été forcément simple pour lui. C’était volontaire. Je l’avais prévenu mais il est très intelligent. Il a encore besoin de s’adapter à notre championnat mais il va vite le faire. Dans tous les cas, il faut être tolérant avec lui. Jacques (Potgieter) et Fred (Michalak) connaissent bien notre championnat. Il est plus jeune et le découvre. Il faut être tolérant. Mais ce qu’il fait est déjà pas mal… »

On pense forcément à son essai sur interception contre Bayonne ou encore sa faculté à glisser d’ouvreur à arrière sans accroc. Demi de mêlée à ses débuts, quand il jouait dans la même équipe que son frère aîné, il confesse ne pas avoir de préférence. « Je n’ai pas vraiment de poste favori, explique-t-il. Je suis juste content d’avoir un maillot sur le dos et d’être sur le terrain. Mais ici, en France, je pense que je serai plus à l’aise à l’ouverture ou à l’arrière. »

Quelques mots de français

La pression liée à la présence de montée et de descente, le rôle important accordé à la mêlée, une vitesse moindre, le joueur doit encore prendre ses marques. Mais il a déjà assimilé le principal. Grâce à ses deux cours hebdomadaires de français, il commence à sortir quelques mots. « Gagner » est un des seuls mots qu’il dira en français pendant l’interview quand on lui parle du match contre Pau. « Nous restons sur de bonnes performances à domicile, contre Toulouse, Grenoble et même Brive. Nous devons progresser chaque week-end. C’est un match très important. Nous devons le gagner. »

Sur l’heure incongrue du match, il reconnaît qu’il va falloir s’adapter. « La dernière fois que j’ai joué à cette heure-là, je devais avoir 15 ans (sourire). Mais pour jouer au rugby, ça me va. Et je le savais, le Top 14 est différent du Super 18. » Cela risque peut-être moins de le traumatiser que ces coéquipiers français, ainsi que les spectateurs et observateurs. « Tout le monde apprécie la pause déjeuner chez vous, de midi à 14 heures. C’est un gros repas, très important sur le plan social. » Dimanche, il ne faudra pas que la venue Palois provoque des aigreurs d’estomac.

Par Sébastien Fiatte

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