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Talès : « Je n'abdique pas »

Par Marc Duzan
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    Talès : « Je n'abdique pas »
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À Brive, le demi d’ouverture international connaîtra sa première titularisation de la saison.

Que s’est-il passé dans le Tarn, le week-end dernier (31-23) ?

Le Castres olympique recevait le champion de France, un champion où évoluent justement beaucoup d’anciens castrais… Je crois donc que le CO avait fait de ce match une priorité. Nous savions que ce serait un gros match et c’est ce qu’il s’est passé. Dernièrement, les Castrais ont pris l’habitude nous font déjouer : ils sont costauds, bien en place, agressifs… Cette équipe ne nous réussit pas.

 

Vous avez été champion de France avec Castres, en juin 2013. Comment aviez-vous vécu les mois ayant suivi ce titre ?

Nous n’avions gagné qu’une seule et unique fois à l’extérieur, cette saison-là ! Tout le monde veut accrocher le champion de France à son tableau de chasse et les mecs se surpassent ! |…] Cette saison, le Racing a un statut à assumer. En trois déplacements, nous n’avons encore pris le moindre point. Il faut réagir.

 

Comment appréhendez-vous le déplacement à Brive ?

Les Brivistes font un super début de saison. Ils sont allés taper Toulon à Mayol (25-21), ce n’est pas rien… Aujourd’hui, j’ai bien peur que leur dernière défaite à Montpellier (42-13) ne les remonte davantage. Le CAB grandit de saison en saison. Chez eux, le défi physique est constant.

 

Samedi, vous retrouverez Romain Cabannes, l’un de vos meilleurs amis. Comment avez-vous vécu sa mésaventure estivale ?

Franchement, je ne comprenais pas qu’un joueur de ce calibre se retrouve sans club à seulement 31 ans… Le monde pro l’avait un peu écœuré et quand ça n’allait pas, j’essayais d’être au maximum à ses côtés. J’ai été très heureux quand Brive l’a appelé. Il le mérite, croyez-moi.

 

Vous connaîtrez en Corrèze la première titularisation de votre saison. Comment vivez-vous cette situation ?

Mon début de saison a été un peu perturbé par une blessure à la cheville… […] Moi, j’ai envie de jouer davantage, envie de commencer tous les matchs. Mais voilà : mon concurrent au Racing s’appelle Dan Carter et c’est parfois difficile…

 

Que faire, alors ?

Dans ma carrière, je n’ai jamais été doublure. C’est une situation que je découvre. Au quotidien, je ne lâche rien et me bats pour jouer. L’erreur, ce serait de surjouer lorsque les coachs font appel à moi. Mais c’est à moi de pousser les coachs à instaurer plus de roulement.

 

Vous comptez 24 sélections en équipe de France et seriez titulaire dans nombre de clubs du Top 14. Ne regrettez-vous jamais d’avoir choisi le Racing ?

Regretter, non. Parce que j’ai quand même gagné un titre, l’an passé… En revanche, je me dis que je n’ai que 32 ans et qu’il me reste encore quelques belles années de rugby à vivre… C’est difficile mais je n’abdique pas.

 

Vous êtes aussi en concurrence avec Benjamin Dambielle, le parrain de votre fille. N’est-ce pas étrange ?

C’est bizarre, oui. (rires) à La Rochelle, nous jouions ensemble mais lui était arrière et moi demi d’ouverture.

Vous êtes hors-jeu !

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