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Ugo Mola : « Baisser la tête et la fermer »

Par Jérémy Fadat
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    Ugo Mola : « Baisser la tête et la fermer »
Publié le Mis à jour
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Derrière la lourde défaite de son équipe à domicile, Ugo Mola, le manager de Toulouse, ne veut pas se chercher d’excuse. Et réclame une réaction rapide.

Le bonus offensif de Toulon dans les arrêts ne fait-il pas figure de symbole après ce match raté de vos troupes ?

C’est le pire des scénarios mais à l’image de la rencontre. Toulouse est tombé sur une équipe plus réaliste et, de notre côté, nous avons tapé dans un mur sans jamais trouver la solution. En première mi-temps, mon équipe a mis beaucoup d’énergie mais, ensuite, il y a eu trop d’approximations, même contre une formation soi-disant aux abois. Voilà, quand on perd à domicile, cela ne sert à rien d’aller chercher des excuses ailleurs. Il faut juste se recentrer sur ce que nous sommes. Et ce que j’ai vu ce dimanche n’était pas du standing des joueurs qui étaient sur le terrain. Je m’arrête là car je ne veux pas donner trop de grain à moudre dans des déclarations inutiles à chaud.

Êtes-vous aussi victime de la réaction toulonnaise après sa défaite à Mayol face à Brive ?

En plus d’être une bête blessée, Toulon n’est pas une équipe de « pinpins » (sic). Dans ses rangs, il y avait des joueurs de classe internationale et je crois que nous les avons bien aidés par la production de notre rugby… Je le répète mais, quand vous prenez trente points à domicile, vous n’avez qu’une chose à faire : baisser la tête, la fermer et se remettre très vite au boulot.

Sur la production justement, il n’y a pas grand-chose à retenir, sinon votre incapacité à franchir le rideau adverse…

Quand vous perdez et que votre adversaire met trente points, tout est à jeter. Évidemment que le contenu n’est pas bon chez nous. On sait que, lors des quatre premières journées, ça tape déjà très fort et il faut être en place. Là, le Stade toulousain a livré une pâle copie. En tout cas pas à la hauteur de nos espérances et de nos capacités.

Vous avez beaucoup insisté sans trouver la faille mais avez également été dominés dans les zones de ruck. Comment expliquer tous ces ballons ralentis ?

Effectivement, Toulouse perd aussi ce match sur son incapacité à bénéficier de ballons plus rapides et à avoir un jeu debout. Toulon avait choisi de se concentrer et d’insister sur le jeu au sol. Cela lui a permis de ralentir nos sorties, de nous mettre sous pression et d’être dans l’avancée. Face à cela, notre réponse a été très moyenne, pour ne pas dire très mauvaise. Pourtant, le début de rencontre avait plutôt été à notre avantage mais on perd un ballon à deux mètres de l’en-but adverse en première période avant d’encaisser un essai sur le contre. C’est dramatique quand on veut prendre l’ascendant. Puis on laisse tout de même neuf points au pied. Quand on ne score pas, on ne peut pas exister. Cela a offert à Toulon le droit d’y croire. Et dans cette situation, le RCT est redoutable.

Sans compter que vous encaissiez des points dès que vous vous rapprochiez au score…

Toulouse a donné douze points juste après avoir marqué. C’est beaucoup trop. Tout n’est pas à remettre en cause mais l’ensemble de l’effectif et du staff doit se remettre en question.

Après ces quatre premiers rendez-vous face à des grosses cylindrées du Top 14, quel bilan tirez-vous ?

Il nous manque une victoire. Un trois sur quatre aurait été honorable. Là, c’est forcément négatif. On verra quelle sera notre capacité à réagir. À nous de nous retrousser les manches. Il n’y a rien d’autre à dire ou à faire.

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