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Plisson, envers et contre tout

Par Arnaud Beurdeley
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    Plisson, envers et contre tout
Publié le Mis à jour
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Contraint de débuter tous les matchs en attendant le retour de Morné Steyn, le demi d’ouverture fait face à quelques difficultés.

Jules Plisson sera titulaire samedi face à Castres pour la quatrième fois de la saison. Peut-être même, comme lors des trois premières journées, qu’il disputera encore l’intégralité de la rencontre. Le signe d’une confiance aveugle de la part du directeur sportif, Gonzalo Quesada ? Rien n’est moins sûr. Plisson souffle, depuis le début de saison, le chaud et le froid. Brillant contre Grenoble, il a failli face aux perches à Brive, avant de voir ses vieux démons resurgir en défense face à Clermont. Quatre plaquages ratés, c’est trop. Beaucoup trop. Même dans l’animation offensive, secteur dans lequel il excelle habituellement, il a parfois péché. à tel point que le staff de l’équipe de France se pose actuellement des questions à son sujet.

 

Seul au monde

Lundi, dans l’intimité de la salle vidéo parisienne, Greg Cooper, l’adjoint de Quesada en charge du jeu de ligne, s’est arrêté sur une action bien précise, celle où l’ouvreur parisien préfère jouer au pied -le ballon sortant directement en touche- au lieu de servir ses partenaires, en surnombre, sur les extérieurs (23e). Pour autant, Cooper n’en a pas rajouté. Plusieurs mauvais choix ont été volontairement passés sous silence. Et pour cause. Jules Plisson est actuellement le seul ouvreur de métier au sein de l’effectif stadiste. Le staff parisien s’attache donc à l’encourager, à l’entourer. Seulement, force est de s’interroger : pourquoi les dirigeants n’ont pas anticipé l’éventuelle sélection du Sud-Africain Morné Steyn pour les Four-Nations ? Gonzalo Quesada fait contre mauvaise fortune, bon cœur. Steyn présent, le technicien argentin aurait probablement assuré une rotation. Parce que le risque est aussi grand de voir Plisson s’essouffler. Sans doute le directeur sportif fait-il brûler un cierge chaque veille de match dans l’espoir que son ouvreur ne se blesse pas.

 

Responsabilité partagée

Tous les avis recueillis sont unanimes : Jules Plisson a toutes les qualités pour être un ouvreur de très haut niveau. Avec lui, l’indulgence s’impose, la patience aussi. L’ancien demi d’ouverture international François Gelez souligne, à juste titre, combien le projet de jeu parisien est « exigeant » et « entraîne plus de déchets qu’une équipe qui ne fait que des mauls ». Une façon de souligner que la responsabilité ne tient pas qu’aux seules épaules d’un ouvreur de 25 ans. Las, celui qui a été capitaine du XV de France lors du premier test-match en Argentine au mois de juin, devra encore assumer son rôle jusqu’au retour de Morné Steyn.

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