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Paris –Châtillon, l’élite une expérience douloureuse

Par midi olympique
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    Paris –Châtillon, l’élite une expérience douloureuse
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En 2003, le club de la Capitale a évolué au plus haut niveau plus pour le pire que pour le meilleur.

Au terme de la saison 2002, Paris-Châtillon dispute et perd la finale d’élite 2 face à Lyon-Villleurbanne (22-18). Lors du congrès fédéral de Seilh, le président francilien, Régis Osmont sollicite la promotion de son club en élite. Le comité directeur fédéral de l’époque valide l’intégration des Parisiens au plus haut niveau national.

Lors de la journée inaugurale, le 21 septembre 2002, le nouveau promu accueille Toulouse et s’incline avec les honneurs (28-16). Cette rencontre est dans l’ensemble encourageante pour un groupe qui a la chance de compter l’international,  Néo-Zélandais, Quentin Pongia dans ses rangs.

Finalement, les Parisiens vont vite déchanter. Quentin Pongia répond quelques jours après  aux sollicitations de Villeneuve –sur-Lot et quitte le club de  la Capitale.

Le groupe est certes talentueux mais quantitativement faible. Il  enchaîne les défaites et se retrouve en bas de classement après six  journées.

Une place que le club ne va plus quitter. Petit à petit, les blessures fragilisent un peu plus le groupe senior. Ce dernier est alors contraint de  puiser dans les rangs des juniors et des réservistes de Corbeil  pour remplir la feuille de match.

130 -10 à Villeneuve –sur-Lot (inter).

 

Fin février, l’entente va boire le calice jusqu’à la lie. Elle se rend chez le leader villeneuvois avec un effectif plus que remanié.

L’encadrement ne peut que cocher seize joueurs sur la feuille de match dont cinq juniors et autant de réserviste. Le bras de fer est trop inégal. Les Lot-et-Garonnais ne se privent pas de scorer face à une défense totalement imperméable. L’addition finale est terrible 130 à 10. Laurent Frayssinous, l’actuel entraîneur des Dragons était à l’époque, l’ouvreur de la formation lot-et-garonnaise. Au terme de la rencontre, ce dernier   avait  affirmé «  Nous aurions mieux fait de faire un entraînement. Ce match ne nous a extrêmement rien n’apporté. »

 

Dans la difficulté sportive, les Parisiens ont tout de même rempli leur contrat. Ils ont achevé le championnat vierge de tout succès et avec  une   peu  glorieuse dernière place. L’année après, ils ont rejoint l’élite 2 et ont même peiné à ce niveau de compétition. L’expérience du plus haut niveau reste à jamais un moment  douloureux pour tous les acteurs de cette époque et le président, Régis Osmont.

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