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L'important M. Stanley

Par midi olympique
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    L'important M. Stanley
Publié le Mis à jour
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Blessé et absent une grande partie de la saison dernière, le trois-quarts centre néo-zélandais signe un début de saison tonitruant.

Un All Black, qu’importe sa pérennité sous le maillot noir, reste un joueur à part. Benson Stanley y compte trois sélections et cela suffit déjà à l’étiqueter comme un joueur de talent. Pour ceux qui l’auraient oublié, après sa dernière année blanche (opéré deux fois des adducteurs, cinq feuilles de match seulement), sa sublime passe au contact pour Peceli Yato, face à Montpellier, aura de quoi rafraîchir les mémoires.

Valeur d’exemple

En additionnant son passé de capitaine chez les Auckland Blues et de titulaire d’un Master en disent plus encore sur l’homme, posé, clairement intelligent et toujours respecté par ses pairs. « Cela n’engage que moi mais je pense que Benson Stanley est le plus professionnel du club. Hosea Gear reste aussi des heures, après les entraînements, à s’étirer. Mais pour son côté hypersérieux dans tout ce qu’il entreprend, son homogénéité dans le travail, je garderais quand même Benson » encensait Kayser, en juin dernier, à la question de savoir quel était le joueur clermontois le plus sérieux. « C’est un joueur intelligent mais aussi un mec important en dehors du terrain. Dans la vie d’un groupe, il est énorme », appuyait Azéma cette semaine.

Un profil de bon élève qui lui avait valu une promotion au rang de cocapitaine, l’an dernier, pendant la Coupe du monde et l’absence de Damien Chouly. Avant la blessure. « J’étais le capitaine de l’infirmerie mais j’avais du boulot, vu comme elle était remplie ! […] Je n’ai jamais couru après le brassard de capitaine. Mais je suis quelqu’un qui aime bien prendre la parole, dire les choses de manière franche quand le groupe en a besoin. À Clermont, nous avons beaucoup de jeunes. J’aime bien l’idée de devoir aider ces jeunes à se développer à l’entraînement, à s’épanouir au plus haut niveau et donner la pleine mesure de leur potentiel. » Il aura tout le loisir d’œuvrer à son poste, cette année, avec l’émergence de deux grands espoirs du rugby français : Attila Septar et Damian Penaud.

 

Quelle place dans la concurrence ?

 

Reste que, s’il est précieux dans la construction du groupe clermontois, Stanley navigue entre deux eaux sur le terrain, dans la concurrence féroce qui les est imposée au centre du terrain. Rougerie oublie de décliner en même temps qu’il vieillit, Wesley Fofana semble incontournable dans les grands matchs, pour sa faculté à être décisif, et l’arrivée de Rémi Lamerat ne fait que pimenter la note. Toujours irréprochable par son investissement, Stanley réalise en plus un début de étincelant sur le plan offensif. Suffisant pour bouleverser les hiérarchies ? « J’ai toujours dit qu’il n’y avait pas de statut, que je ferai jouer ceux qui apportent le plus à l’équipe » a toujours martelé Azéma. Stanley, en ce début de saison, a aligné une troisième titularisation consécutive, ce samedi dernier à Paris. Justement parce qu’il fait partie des meilleurs.  

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