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Pour le Stade Rochelais, c’est le cap de bonne espérance

Par Nicolas Zanardi
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    Pour le Stade Rochelais, c’est le cap de bonne espérance
Publié le Mis à jour
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La Rochelle après dix-sept mois de disette à l’extérieur, les maritimes ont enfin réussi à valider leur progression aussi bien dans le jeu que dans la maîtrise des événements. Forcément prometteur…

Et finalement, les Rochelais ont pu lever les bras, pour la première fois en déplacement depuis le 28 mars 2015 et un succès obtenu en infériorité numérique à Chaban-Delmas face à l’UBB (21-22). Un succès évidemment savouré à sa juste valeur… « Dans les vestiaires, j’ai dit aux joueurs de bien se souvenir de ce sentiment, livrait le demi de mêlée Enrico Januarie. C’est pour revivre pareils moments qu’il faut entrer sur le terrain chaque week-end à l’extérieur. » « Dans le vestiaire, il y a eu une grande effusion de joie, un bonheur simple, savourait de son côté le deuxième ligne Damien Lagrange, auteur d’un contest décisif sous ses poteaux, annihilant la balle de match grenobloise. Le coup de sifflet final a été un grand soulagement. » Lequel n’en était pas moins mérité, au vu de la domination physique des Rochelais dans les duels mais aussi de la qualité de certains mouvements, comme cette contre-attaque de cent mètres de Murimurivalu qui, après relais des ailiers Rattez et Barry, devait envoyer Zeno Kieft dans l’en-but. Un Hollandais volant pour passer le cap de Bonne Espérance, voilà qui a de la gueule…. Assez, en tout cas, pour offrir à Patrice Collazo l’occasion de faire bisquer l’auteur de ces lignes. « On marque trois essais. Pour une équipe de casseurs de briques, comme je l’ai lu à de nombreuses reprises cette semaine, ce n’est pas si mal… » Pan, sur le bec. C’est le jeu, ma pauvre Lucette, et il faut aussi savoir l’accepter…

Le talon d’achille du jeu au pied

Le seul grief, au vrai, qu’on pourrait adresser à ces Rochelais ? Il serait presque de s’être fait des frayeurs inutiles, la faute à un jeu au pied une nouvelle fois en dessous des attentes. Justement recruté pour apporter son expérience au Stade rochelais, Brock James a à ce titre quelque peu déçu, et presque moins pour ses échecs face aux barres dans le money time (deux pénalités et deux drops manqués au moment d’offrir six points d’avance aux siens) que dans sa gestion, comme sur ces coups de pied qui offrirent des ballons de contre-attaque à un Gio Aplon qui n’en demandait pas tant. Pas de quoi toutefois faire vaciller l’avocat de la défense, Patrice Collazo arrivant naturellement au secours de son joueur. « Même s’il commet des erreurs, Brock amène une sérénité. Il faut lui laisser le temps de prendre ses marques. L’avantage, c’est qu’il ne s’affole pas dans ces moments-là. Et si le leader de jeu ne s’affole pas, les autres ne paniquent pas. Et puis, Ricky (Januarie, N.D.L.R.) prend ses responsabilités aussi. » Une forme de maîtrise qui s’est nettement fait ressentir sur la dernière action du match. Pas un hasard, à en croire Damien Lagrange. « Contre Clermont, nous étions revenus au score avec les tripes. Là, nous avons encore fait preuve d’un gros caractère. Même si nous avons eu des moments de doute, nous n’avons pas paniqué parce qu’il y avait toujours quelqu’un pour rattraper l’erreur de l’autre. » Une solidarité sans faille qui constitue, probablement, le meilleur atout des Rochelais en vue des échéances futures.

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