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Le début du chemin

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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L’équipe de l’Ain repart en pro D2 avec des ambitions mais sans se laisser gagner par la pression.

En quelques mois, beaucoup de choses ont changé dans l’Ain. Il y a bien sûr ce retour en Top 14 après trois saisons passées en Pro D2. Il y a aussi les nouveautés du début de saison concernant l’effectif, le staff mais aussi les moyens mis à disposition du groupe. Mais les discours ont aussi beaucoup évolué. Là où au printemps dernier on parlait d’obligations, de pression, on évoque aujourd’hui l’ambition, la détermination et l’envie. Et ce ne sont pas les pronostics des entraîneurs de Pro D2, qui ont fait de l’USO le grand favori de la compétition, qui viendront troubler cette forme de sérénité retrouvée. « Nous n’allons pas nous laisser prendre au jeu de cette pression. Nous avons bien sûr des objectifs mais ils nous appartiennent. Nous ne nous laisserons pas troubler par les éléments extérieurs. Nous sommes au début d’un chemin qui doit nous mener où nous voulons aller. Nous avons certaines certitudes mais avant de parler de statut, il convient de prendre les choses dans l’ordre », assène Johann Authier.

Un plan de bataille

Et dans cet ordre évoqué, la réception de Soyaux-Angoulême s’annonce comme un premier cap à franchir. Dans l’Ain, personne ne songerait à la présenter comme un choc des extrêmes même si l’histoire des deux clubs et le comparatif de leurs budgets respectifs pourraient alimenter cette vision des choses. « Nous sommes convaincus que ce ne sera pas facile. Cette équipe a montré des qualités lors de la phase de préparation. Nous savons qu’elle est solide sur les bases et il sera important de ne pas nous tromper dans notre approche du match », poursuit le responsable sportif haut-bugiste, en précisant : « Nous avons un plan de bataille, inscrit dans notre projet d’équipe. »

Avec l’expérience et le dynamisme qui caractérisent son groupe, le staff oyonnaxien n’a pas fait mystère depuis le début de saison de sa volonté d’adapter son jeu à un terrain synthétique qui favorise le mouvement et la vitesse. Pourtant, même si tous les clignotants semblent être au vert, le staff aura à résoudre un premier problème. Johann Authier en convient : « Faire des choix ne sera pas facile. Par leur comportement lors des matchs amicaux, les joueurs nous ont mis en difficulté. Il n’a pas été facile de ramener le groupe à trente joueurs pour notre dernier match de préparation. Ce sera encore moins facile de réduire la liste. Les joueurs l’ont compris, ils savent que sur l’ensemble de la saison, nous aurons besoin de tout le monde. »

Face à Soyaux-Angoulême, Oyonnax cherchera à poser les bases d’une œuvre collective dont on peut deviner les contours même si, pour l’heure, dans le Haut-Bugey, on veut plus parler de moyens que d’objectifs.

Par Jean-Pierre Dunand

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