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[Saga top 14] Williams, l’esprit d’un géant

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Sorti de sa retraite sportive, l’ancien deuxième ligne des all blacks, Ali williams est un personnage atypique, doté d’un humour corrosif. extraits… 

La dernière fois qu’Ali Williams (35 ans) a porté un maillot de rugby, c’était celui de Toulon. Rattrapé par le col de la chemise par Jacky Lorenzetti, l’ancien All Black (77sélections) a donc accepté de mettre sa retraite sportive entre parenthèses pour renforcer le contingent des deuxième ligne du Racing. « Je ne suis pas là pour accomplir des objectifs personnels, explique-t-il en préambule. Je suis juste là pour aider le club à grandir. J’espère ainsi que lorsque je le quitterai, il sera encore plus fort qu’il ne l’est aujourd’hui. »

Tout Nu à l’Eden park !

Dans le milieu, Ali Williams est non seulement connu comme le meilleur ami de Dan Carter mais aussi comme un personnage rocambolesque. Des histoires drôles, Ali Williams en a ainsi plein le sac et les a toutes publiées dans un livre (« Ali’s Book of Tall Tales »). Son plus beau souvenir aux côtés du coach des AllBlacks Steve Hansen ? Il le date de façon très précise. C’était un après-midi de 2005. Ali venait de remporter le NPC avec Auckland. « 39 à 11 contre Otago », rappelle-t-il avec délice. Il était 18 heures et la nuit n’était pas encore tombée sur l’Eden Park. En tribunes, Williams et ses coéquipiers engloutissaient donc quelques bières quand le deuxième ligne d’Auckland eut cette idée géniale : « Et si on descendait sur la pelouse pour faire un rugby à toucher, à poil ? » La proposition entérinée par le reste de la troupe, dix Aucklanders se défont de leurs vêtements et envahissent alors le terrain mythique. La partie se déroule sans incident majeur, jusqu’à ce que Williams décide d’ajouter un peu de sel à l’événement. « Je veux me faire plaisir, je prends l’intervalle, j’accélère et au moment d’aplatir, je plonge dans l’en-but ! » Alors qu’il retombe dans l’herbe grasse, la tour de contrôle des Blues ressent une violente pointe à l’épaule. « Je viens de me la déboiter. » Le lendemain, les All Blacks ont rendez-vous dans la banlieue d‘Auckland où les attendent Steve Hansen, Graham Henry et Wayne Smith. « On doit s’envoler dans la foulée vers l’Europe, pour la tournée d’automne. » Lorsque Shag Hansen s’avance vers le grand Ali, le coach des avants néo-zélandais a le masque. « Tu t’es fait quoi, à l’épaule ? -J’ai pris un coup pendant le match. -Hmmm… Tu viens de griller une chance. Comment tu t’es fait ça, Ali ? -On a fait un toucher après le match et j’ai glissé dans l’herbe humide. -Tu viens de griller ta deuxième chance. Maintenant, dis-moi la vérité ou tu regarderas la tournée à la télé. -Okay, coach. On a fait un toucher à poil après la finale du NPC et je me suis blessé à l’épaule en voulant plonger dans l’en-but pour marquer. » Williams n’oubliera jamais l’air dépité de Steve Hansen et le si long silence qui suivit l’ultime réponse du nouveau deuxième ligne du Racing. Une poignée de temps plus tard, Big Ali s’envolait néanmoins pour le Vieux continent…

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