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[Saga top 14] Une armada pour un doublé ?

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Les Franciliens ont enregistré sept arrivées dans leur effectif quatre étoiles.

Arrières > Revenu du Mondial anglais un rien fourbu, Brice Dulin a mis quelques mois pour retrouver son meilleur niveau. Auteur de superbes phases finales avec le Racing 92, l’arrière international marche depuis sur l’eau et sera, cette saison encore, le titulaire indiscutable à l’arrière. Quid du Sud-Africain Sean Robinson ? Après avoir signé son premier contrat professionnel l’an passé, il n’a jamais convaincu les coachs du Racing 92, à tel point que ceux-ci avaient même un temps envisagé de le prêter. Au poste d’arrière, le surdoué Johan Goosen et le couteau suisse Benjamin Dambielle peuvent aussi dépanner.

Ailiers > Sur les extérieurs, les titulaires se nomment Juan Imhoff et Joe Rokocoko. L’Argentin, qui possède la plus belle pointe de vitesse du Top 14, est un finisseur redoutable. Quant au Néo-Zélandais (34 ans), décisif en demi-finale et en finale, il a prouvé que le temps n’avait pas de prise sur lui, réalisant au passage la meilleure saison depuis qu’il est en France (2011). L’international français Teddy Thomas, longtemps blessé aux ischio-jambiers, a retrouvé l’intégralité de ses moyens physiques et veut prouver que la saison blanche qu’il vient de traverser est derrière lui. Marc Andreu, très important dans le groupe francilien, aura lui aussi son mot à dire.

Centres > Alexandre Dumoulin parti, Johan Goosen devrait s’installer de façon ferme et définitive au milieu du terrain. Auteur d’une dernière saison fantastique, « Goose » n’est pas seulement un attaquant béni des Dieux : il est aussi le buteur longue distance du club francilien, soit un pion indispensable du dispositif des champions de France. Aux côtés de l’ancien Springbok, on retrouvera l’indéboulonnable Henry Chavancy, le patron de la défense francilienne. Casey Laulala, enfin remis de sa blessure au bras, retrouvera les terrains dès le début de la saison. Le polyvalent Albert Vulivuli, arrivé l’an passé comme joker médical de Teddy Thomas, a été conservé dans l’effectif et aura sa chance. Le jeune Étienne Dussartre, bourré de talent mais toujours devancé par des joueurs plus confirmés, aura son mot à dire. Enfin, le staff francilien a choisi d’accueillir l’ancien Montpelliérain Anthony Tuitavake, dont Jake White ne voulait plus.

Ouvreurs > Pour sa première saison sous les couleurs du Racing 92, Dan Carter fut sacré champion de France à Barcelone, légitimant ainsi la confiance qu’avait placée en lui Jacky Lorenzetti, à l’origine du transfert du joueur. Carter ? C’est 85 % de réussite dans ses tirs aux buts en Top 14, 95 % en Champions Cup ! Derrière le champion du monde néo-zélandais, Rémi Tales présente un profil séduisant et serait titulaire dans tout autre club du Top 14. Enfin, Benjamin Dambielle - l’ouvreur le plus utilisé avant l’arrivée au club de Carter - n’a jamais déçu à ce poste.

Demis de mêlée > À l’intersaison, Mike Phillips a rejoint la banlieue de Manchester (Sale) et sera remplacé dans le groupe ciel et blanc par l’ancien Grenoblois James Hart. Buteur précis, bon éjecteur, ce dernier sera en lutte avec Xavier Chauveau pour la place de dauphin de Maxime Machenaud. Auteur l’an passé de la meilleure saison de sa carrière, ledit Max a logiquement retrouvé le maillot tricolore et devrait ne plus lâcher jusqu’au Mondial japonais. Il sera, cette saison encore, le vice-capitaine des champions de France.

Numéros 8 > En quelques mois, Chris Masoe est devenu le patron du vestiaire francilien et le franchisseur numéro 1 du Racing 92. Il disputera cette année sa dernière saison comme joueur avant de devenir l’adjoint de Laurent Travers auprès des avants du Racing. Antonie Claassen, très utilisé l’an passé, n’a, quant à lui, jamais déçu.

Troisième ligne ailes > Les deux titulaires se nomment Yanncik Nyanga et Wenceslas Lauret, qui forment un attelage particulièrement complémentaire. Derrière eux, Bernard Le Roux - qui sera aussi utilisé par Laurent Travers en deuxième ligne - est un remplaçant de luxe. Le polyvalent Thibault Dubarry et le solide Olivier Missoup (joker équipe de France) complètent la liste.

Deuxième ligne > La star du recrutement francilien n’est autre que le Fidjien Leone Nakarawa, connu comme le monsieur « offload » de la Ligue celte. Aux côtés du Fidjien, François Van der Merwe fera son retour à la compétition après avoir longtemps été handicapé par un virus. Manuel Carizza, patron de l’alignement francilien depuis le départ de Luke Charteris, reste, quant à lui, une valeur sûre de l’effectif ciel et blanc. Dans quel état sera Ali Williams, l’ancien protégé de Bernard Laporte sur la rade ? Sorti de sa retraite par Jacky Lorenzetti un an après y être entré, l’ancien All Black s’est vu offrir un dernier contrat par le club des Hauts-de-Seine, le temps que le Sud-Africain Gerbrandt Grobler en finisse avec une suspension de deux saisons (dopage). L’ex-deuxième ligne des Stormers pourra en effet rejouer en octobre.

Piliers > À gauche, le titulaire est évidemment Eddy Ben Arous, le pilier du futur. En nets progrès en mêlée fermée, le gaucher des Bleus est surtout considéré en Top 14 comme un quatrième troisième ligne, tant son abattage en défense et sur les rucks laisse pantois. Derrière Monsieur Eddy, le jeune Khatchik Vartanov et l’éternel Julien Brugnaut auront aussi du temps de jeu. À droite, la satisfaction de la saison dernière se nomme Ben Tameifuna, surpuissant dans le jeu courant, fort en défense et moins décevant qu’on aurait pu le croire en mêlée fermée. Luc Ducalcon, après avoir traversé une saison difficile, est quasiment revenu à son meilleur niveau. Le talentueux Cedate Gomes-Sa, enfin remis de sa blessure au genou, est attendu au tournant. Enfin, l’ancien Agenais Viliamu Afatia endossera le rôle du pilier polyvalent.

Talonneurs > Dimitri Szarzewski, libéré par sa retraite internationale, part avec une longueur d’avance sur tous ses concurrents au poste. Avant de devenir incontournable, Camille Chat doit progresser en conquête directe et notamment au niveau de ses lancers en touche. Enfin, Virgile Lacombe n’a jamais déçu dans les Hauts-de-Seine et sera, cette saison encore, un élément précieux du dispositif de Laurent Travers dans le combat d’avant

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