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Voiron, le pacte de confiance

Par midi olympique
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    Voiron, le pacte de confiance
Publié le Mis à jour
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Il aura fallu deux ans. Deux ans à Voiron, pour retrouver l’échelon supérieur. La réussite d’une saison d’exception, pour les hommes de Philippe Bonnet-Gros et Thierry Picard. Celle d’un groupe, lancé dans une quête pouvant marquer l’histoire.

Un aboutissement. De ceux qui marquent pour la vie, une carrière de joueur ou d’entraîneur. Voiron a fait partie de ces privilégiés, au printemps dernier. Après deux saisons en Fédérale 3, le club isérois s’est offert la timbale. Ou plutôt, son rêve de retrouver l’échelon supérieur. « Nous avons fait une saison remarquable, qui restera gravée dans les mémoires. Les joueurs voulaient vraiment ces phases finales, ils étaient revanchards car nous n’avions pas réussi à nous qualifier l’an dernier », analyse Thierry Picard, l’un des entraîneurs du Sov. Rhône XV barrant alors la route des Isérois, pour la quatrième place. Qu’importe, il s’agit désormais d’une histoire ancienne.

Un symbole ô combien fort, au moment de fêter un trentième anniversaire. « Je faisais partie de l’équipe, qui a été finaliste en 1986 (finale de Groupe B, N.D.L.R). Se qualifier pour la finale aurait donc été une belle occasion de célébrer cet anniversaire. Cela ne s’est pas fait et nous en sommes désolés pour les anciens et les supporters », rappelle Philippe Bonnet-Gros. Des regrets nés de la défaite en demi-finale, face à Prades (12-16). Le troisième revers de la saison, seulement pour les Voironnais. Et ce, après avoir enchaîné une série de huit victoires consécutives. « Cela s’est joué sur des détails et nous avons manqué des ballons importants. Nous n’avons tout simplement pas su gagner ce match, malgré quelques occasions. Les deux équipes auraient pu passer mais c’est comme ça », souligne Thierry Picard. Une qualification qui aurait alors ressemblé, à la cerise sur le gâteau. Il n’en fut rien.

Un banc décisif

La belle histoire ne doit pourtant pas se limiter, au résultat pur. Maxime Pichon-Martin et ses partenaires ayant également séduit, grâce à un jeu offensif. Comble du paradoxe, c’est pourtant dans la difficulté que le Sov s’est forgé. À l’image de ses succès à Rhône XV (18-19) et à la Véore (7-10), au cœur de l’hiver. « Les deux équipes jouaient pour leur maintien et nous étions handicapés par des absences. Le groupe s’était donc élargi et les joueurs ont démontré leur esprit de compétiteur, en n’abdiquant à jamais. À Rhône XV, nous marquons notamment deux essais dans les dernières minutes pour gagner d’un point », confie Philippe Bonnet-Gros.

Des unités qui ont fait pencher la balance, en fin de saison. Voiron devant batailler jusque dans le money-time, afin d’assurer sa position de leader. Un succès à Annonay début avril (15-17), lui ôtant toute sueur froide. « Sans cette victoire, je ne suis pas sûr que nous aurions fini premiers. Notre calendrier était difficile et nous n’avons donc pas fini la phase régulière, en roue libre », annonce Thierry Picard. Ces mêmes Ardéchois, que Voiron écartera également en phases finales. Le tout, dans un stade Géo-Martin plein à craquer. « Ce fut un grand moment, avec un match de très haut niveau et du suspens. Annonay a longtemps mené mais nous avons su faire la différence à l’heure de jeu. Le banc a fait la différence, comme souvent durant la saison. Il s’agissait d’une stratégie souvent préméditée et les joueurs l’avaient compris », décrit Philippe Bonnet-Gros. La force et l’unité d’un groupe, ayant cru en son Graal.

Stade olympique voironnais

Date de création : 1900
Nombre de licenciés : 420 (deuxième club Isère - quatrième Alpes)
Plus haut niveau atteint : première division, Groupe A
Palmarès : champion de France Excellence B (2014), challenge France Télécom (2001), champion des Alpes Honneur (1930), champion des Alpes Balandrade (2015)
Budget : 450 000 €
En 2015-2016 : Fédérale 3, 1er de la poule 13 (14V-2N-2D), éliminé en demi-finale par Prades (19-23), promu en Fédérale 2

Par Corentin Vaissière

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