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[SAGA TOP 14] Guitoune : « Aujourd’hui, je suis prêt »

Par Jérémy Fadat
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    [SAGA TOP 14] Guitoune : « Aujourd’hui, je suis prêt »
Publié le Mis à jour
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Derrière les JO, auxquels il va participer avec France 7 en tant que réserviste, l’international, Sofiane Guitoune, va donner un nouveau souffle à sa carrière en rejoignant un club prestigieux. Il explique son choix.

Pourquoi avoir choisi Toulouse ?

J’arrivais en fin de contrat à Bordeaux et Toulouse est le club qui s’est manifesté en dernier. En réalité, le staff et les dirigeants pensaient que j’avais déjà signé à Toulon ou à Montpellier. Pierre-Henry Broncan, que je connais bien (il était responsable du recrutement à l’UBB avant de rejoindre Toulouse il y a un an, N.D.L.R.), a su que je ne m’étais engagé nulle part. On ne va pas se le cacher : pour 90% des joueurs français, quand le Stade toulousain vous appelle, vous avez l’œil qui pétille.

Cette nouvelle destination est-elle alors devenue une évidence ?

C’est une équipe qui me fait rêver depuis que je suis gosse. Surtout quand tu viens d’une famille qui n’a pas la culture du rugby, ce qui est mon cas. Le premier club que tu connais, c’est Toulouse.

Vous y retrouverez Yoann Maestri et Gaël Fickou, deux joueurs dont vous étiez proche durant la dernière Coupe du monde...

C’était important. Le dernier jour où j’ai visité les installations avant de signer, je suis allé dans le bureau du président avec M. Bouscatel et Ugo Mola. Là, m’attendaient Yoann et Gaël. Je sais qu’ils étaient présents pour tenter de faire pencher la balance (sourires). Ils connaissent mon côté affectif et c’est vrai que ce sont deux mecs avec qui je me suis très bien entendu durant le Mondial. Yoann, je le connais depuis longtemps. Gaël, nous avons été dans la même galère en Angleterre et au pays de Galles puisque nous avons très peu joué et beaucoup travaillé ensemble. Je m’entends très bien avec Yoann Huget aussi, que j’ai cotoyé à Agen.

Vous êtes-vous fixé des objectifs personnels en ralliant ce genre de club ?

Mon ambition est de faire partie intégrante de ce groupe et de cette aventure. Désormais, je suis prêt à affronter la concurrence même si je sais qu’il y a du monde à mon poste. ça va être dur mais c’était le bon moment. Quand j’étais plus jeune, si un club du top 6 m’avait contacté, je n’y aurais pas signé. Le plus important était de jouer, pas de m’entraîner à côté des grands. Aujourd’hui, je peux rivaliser. J’ai 27 ans, de l’expérience mais encore de belles années devant moi. Je vais progresser à Toulouse et j’ai envie de prouver de quoi je suis capable.

Il doit exister aussi cette volonté d’aller gagner des titres...

C’est l’objectif collectif. Le Stade toulousain n’a pas remporté de titre depuis cinq ans, ce qui n’est pas dans les habitudes de la maison, et je sens ici l’envie immense d’aller en chercher un au plus vite. Cela tombe bien, elle existe chez moi aussi.

Vous sortez d’une saison décevante à l’UBB avec seulement neuf matchs de Top 14. Vous sentez-vous revanchard ?

Je me sens frustré. Je sortais de la Coupe du monde et, en revenant au club, tout s’est bien passé, comme la saison précédente. Puis, à partir du moment où j’ai annoncé que je signais ailleurs, rien n’était pareil. Moi, je voulais jouer, pas faire de la figuration. Là, je vais aussi profiter de ma préparation à 7 pour faire mes preuves dans un grand club.

Toulouse a proposé un jeu ambitieux et aéré l’an dernier. Cela a-t-il pesé pour vous ?

Bien sûr. C’est même cela qui m’a donné envie de venir ici. Le début de saison des Toulousains a été parfait l’an passé. Il y a un vrai changement par rapport aux années d’avant, où l’on disait que le jeu stadiste s’était un peu endormi.

On connaît votre polyvalence. Ugo Mola n’a pas caché que vous arriviez comme ailier mais qu’il pouvait compter sur vous au centre et à l’arrière. Comment le voyez-vous ?

Ugo a parfaitement résumé les choses. Tant que je suis sur le terrain, je suis heureux. Et tant que je peux rendre service... Ces dernières années, j’ai essentiellement joué ailier. Mais j’ai effectué au moins une saison complète à chacun des trois postes dans ma carrière. Donc il n’y a aucun problème à mes yeux.

Vous êtes hors-jeu !

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