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Camara en veut plus

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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Très bon lors de la dernière tournée des Bleus en Argentine, Djibril Camara ne compte pas s’arrêter là...

Ce lundi, Djibril Camara reprend le chemin de l’entraînement Porte d’Auteuil, trois semaines après être revenu de Tucuman, où le XV de France disputait deux tests face aux Pumas. Il raconte : « Couper avec le rugby m’a fait du bien. Je suis d’abord parti à Lisbonne, puis en Grèce. Sincèrement, j’en avais besoin. Les premières semaines ont été de vraies vacances avec burger, frites et tout le reste ! Puis la reprise s’est approchée et j’ai commencé à surveiller tout ça... » Titulaire lors des deux matchs joués par les Bleus en Argentine, le polyvalent parisien fait partie de ceux ayant marqué des points en Amérique du Sud.

Il poursuit : « ça s’est bien passé pour nous là-bas mais il reste encore énormément de choses à améliorer. Un test-match n’a strictement rien à voir avec le quotidien du Top 14. En termes de dimension physique, c’est même tout autre chose. Ca va dix fois plus vite, ça tape vraiment très fort et la moindre erreur coûte cher. »

Et si Guy Novès poursuivait l’expérience Camara pour la tournée de novembre ? Et si le natif de Viry-Châtillon (27 ans, 3 sélections) s’installait sur l’aile droite du XV de France face à l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Samoa ? C’est loin d’être impossible. Ses concurrents Teddy Thomas (ischio-jambiers), Rémy Grosso (pubalgie) et Yohan Huget (genou) n’ont pas encore retrouvé leur meilleur niveau. Quant à Jeff Dubois, il sait à quel point Camara peut être précieux sous les ballons hauts et dans le défi physique. Alors...

Arrière ou ailier ?

Sur le terrain, d’accord. Mais à quel poste, au juste ? Ailier ou arrière ? Arrière ou ailier ? à cette évocation, il s’esclaffe : « Oula... C’est la question piège, ça ! Les entraîneurs me connaissent. Ils savent que j’aime bien jouer à l’arrière parce qu’il y a plus d’espace, plus de liberté au niveau des relances... Mais comme je l’ai toujours dit, je ne rechignerai jamais à jouer ailier. Ma polyvalence est une force et si le coach décide que je peux être utile à ce poste, je m’exécute. Franchement, si je suis un jour sélectionné en troisième ligne, j’irai en courant ! »

Désormais tourné vers la reprise du Top 14 et la saison du Stade français, il conclut ainsi : « La saison écoulée a permis de nous remettre les pieds sur terre. Elle nous a fait du bien, finalement. Le Top 14 atteint désormais un niveau exceptionnel. Pour exister, il va falloir cravacher dur. Nous y sommes préparés. »

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