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[SAGA TOP 14] Le Bourhis, dans la peau de Bayonnais

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Toujours tourné vers l’offensive, Bayonne accueille un véritable attaquant en la personne de Félix Le Bourhis désireux de se fondre dans le jeu prôné par son ancien entraîneur à Bordeaux. Pour le maintien.

Félix Le Bourhis a inscrit le dernier essai de Montauban en Top 14. Il est ainsi entré, en 2010, dans l’histoire du club où, le jeune Parisien qu’il était, a fait ses gammes depuis les cadets jusqu’au professionnalisme. Et cet essai, il se le remémore, ces temps-ci, pour une raison bien particulière. « C’était contre Bayonne, se souvient-il. Et on jouait notre dernier match en Top 14, car le club était relégué en Fédérale 1 pour des problèmes financiers. Et je me rappelle aussi qui m’avait fait la passe avant de marquer : Grégory Arganèse… »

L’année suivante, à la suite du dépôt de bilan du MTG XV, le trois-quarts centre ira à Carcassonne avant de rejoindre Bordeaux qui venait de monter en Top 14. Et il y serait encore si un désaccord avec son manager ne l’avait décidé à quitter la Gironde, alors qu’il lui restait une année de contrat. Après un arrangement entre les présidents de l’UBB et de l’Aviron, le voilà bayonnais. « Je n’avais pas d’autre solution que de me donner un challenge attrayant, raconte-t-il. Mais je serais bien resté à Bordeaux. Je m’entendais avec tout le monde, les joueurs, l’ensemble du staff. Mais ce n’était plus jouable. La situation était inextricable. »

« Ce club est fait pour moi »

Félix Le Bourhis s’est alors tourné vers l’Aviron, un club avec lequel il se sent en phase, et même en communion. « C’est un club qui est fait pour moi. Il y a un engouement, un beau public, une âme. Et je compte bien m’identifier à la ville, au club. À la base, on s’engage pour soi, mais on ne peut pas rester indifférent à l’environnement. On a le respect des gens qui paient pour venir nous voir. »

Avec lui, c’est un joueur précieux que récupère l’Aviron. Un centre au grand tempérament qui aime bien dynamiser le jeu et qui amènera de la vitesse. Comme il l’avait fait à Bordeaux en sachant exploiter des qualités qui l’avaient porté jusqu’à l’équipe de France. Mais son unique sélection ne restera pas forcément un bon souvenir. Il avait fait partie de cette équipe de France dominée en Australie en 2014. Une faillite collective qui ne lui permettra plus de porter le maillot tricolore par la suite. « Il y avait aussi de la concurrence, explique-t-il. Tout joueur pro espère bien faire partie de l’équipe de France, et y revenir, mais j’avoue qu’en ce moment, une seule chose compte pour moi, Bayonne. Et c’est sincère ! »

Félix Le Bourhis ne sera pas en terre inconnue au Pays basque. Il y retrouvera quelques anciens coéquipiers et… Vincent Etcheto. Un entraîneur apprécié et respecté. « Tout le monde a de bonnes relations avec lui. Mais il sait ce qu’il veut, on comprend vite le message. Sa façon de travailler me convient. » Félix Le Bourhis est bayonnais pour deux ans. Ravi, certes, mais inquiet. « Le maintien sera très difficile à obtenir. Il n’y aura pas d’autres plans sur la comète. Mais même si on est stressés, il y a l’envie de faire de belles choses. » Et notamment de marquer des essais qui, cette fois, marqueront les annales de l’Aviron.

Par Edmond Lataillade

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